Les 6 enseignements du match de l'OM contre Troyes à appliquer pour l'Olympico

L'OM a des pistes de réflexion.
L'OM a des pistes de réflexion. / CHRISTOPHE SIMON/GettyImages
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L'Olympique de Marseille a repris enfin une belle dynamique à domicile. L'OM a vaincu l'ESTAC Troyes dans une ambiance électrisante comme l'Orange Vélodrome l'offre depuis le début de saison (3-1). Les Phocéens ont pu compter sur des choix forts d'Igor Tudor dans sa composition d'équipe. La grande majorité d'entre eux a porté ses fruits et a vocation à être reproduite dans les prochaines semaines.

Pour nous, l'entraîneur marseillais a trouvé des clés intéressantes à reproduire dès la semaine prochaine à Lyon. Marseille a de quoi relancer sa fin de saison.

Les 6 enseignements avant d'affronter l'Olympique Lyonnais

1. Clauss une option durable à gauche

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Jonathan Clauss peut évoluer à gauche. / CHRISTOPHE SIMON/GettyImages

En perdition à droite, Jonathan Clauss a été aligné à gauche face à Troyes. L'international français y a été inspiré, dynamique et avec bien plus d'implication défensive. On l'a même vu tenter à plusieurs reprises de rentrer sur son pied droit pour centrer ou frapper. Evidemment, il n'est pas certain que face à une meilleure adversité, Clauss aurait pu prendre autant de risques.

Or, il apporte plus de stabilité en attaque comme en défense que Nuno Tavares. Le défenseur tricolore perd beaucoup moins de ballons et s'entend bien mieux avec Kolasinac comme Sanchez. Sans une prise de conscience tactique du titulaire habituel portugais, l'option Clauss prend du sens à l'OM.

2. Issa Kaboré enfin à maturation

Issa Kaboré
Issa Kaboré a fait le taf. / CHRISTOPHE SIMON/GettyImages

Ce fut l'un des hommes du match face à Troyes. Issa Kaboré était particulièrement en vue dans son couloir droit permettant à Clauss de rester à gauche. Percussion, repli et implication défensive, tout y était pour une prestation de haut vol.

Malheureusement, Kaboré s'est sabordé en fin de rencontre en se manquant de justesse dans sa prise au duel avec Mama Baldé. Igor Tudor peut retenter le coup en demandant encore une fois à Chancel Mbemba d'être beaucoup moins libre dans ses montées. L'international congolais a permis à son piston de prendre encore plus de risques avec un placement bien plus académique.

On a eu une simple question : Kaboré peut-il enchaîner ce niveau de performances chaque semaine ? Son passif à l'OM nous fait craindre que non.

3. Une charnière centrale complémentaire

Samuel Gigot
Samuel Gigot était parfait dans ce rôle. / Jean Catuffe/GettyImages

Sead Kolasinac et Chancel Mbemba sont indéboulonnables désormais. L'un comme l'autre apportent sérénité derrière, expertise dans le placement et intelligence dans les relances. Il reste toujours un poste à pouvoir et Samuel Gigot remplit les cases de semaine en semaine.

Le défenseur français n'hésite pas à aller chercher son adversaire très haut sur le terrain quitte à presser dans le camp adverse. De plus, sa gestion de la profondeur est toujours bonne. En clair, il apporte bien plus de valeur ajoutée qu'un Leonardo Balerdi trop souvent à la faute sur 90 minutes. Ce trident n'a rien offert et n'est même pas impliqué sur le dernier but de Troyes.

4. Sanchez a enfin compris son nouveau poste

Alexis Sanchez
Alexis Sanchez était au service de son attaquant. / NICOLAS TUCAT/GettyImages

Lors des deux premières titularisations de Vitinha, Alexis Sanchez n'avait soit pas compris ce qui lui était demandé ou n'avait pas reçu les bonnes consignes. On le voyait au même niveau que son attaquant et déserter complètement son côté.

Face à l'ESTAC, l'international chilien s'est cantonné à son rôle en tournant autour de son buteur afin de le servir dans les bonnes conditions. Au final, le rendu était optimal avec quelques actions pour lui et une belle présence dans la surface pour Vitinha. Chacun restait dans sa zone et combinait si besoin. Tout ne repose plus sur un exploit de Sanchez ou une orientation de sa part. Son nouveau compère offensif lui offre des possibilités et plus d'espaces pour exister. Le marquage ds défensifs adverses est moins assuré.

5. Le jeu long, ça paye aussi

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L'OM a pu utiliser du jeu long. / CHRISTOPHE SIMON/GettyImages

Presque jamais utilisé jusqu'ici, le jeu long de Jordan Veretout et Valentin Rongier a enfin pu porter ses fruits. Des passes longues, des transversales travaillées ou de la prise de risques, on a vu pour l'une des premières fois sur plusieurs séquences le duo de l'entrejeu faire briller leurs pattes droites.

Le jeu circulait de manière agréable et précise profitant du jeu très large sur les ailes. Pour autant, cela doit être plus régulier surtout face à un adversaire comme Lyon qui n'apprécie pas de défendre en bloc bas.

6. Une gestion toujours aussi laborieuse des contres

Mama Samba Balde
Mama Baldé a marqué en contres. / Sylvain Lefevre/GettyImages

Mama Baldé a profité d'une mauvaise gestion de la profondeur des Marseillais pour marquer. Comme contre Montpellier (1-1), un attaquant a profité d'une grosse perte de balle pour perforer les lignes et s'engouffrer dans la brêche. Et comme face au MHSC, personne ne met le pied ou n'a le bon réflexe de tenter une faute intelligente. La moindre erreur se paye cash avec presque huit joueurs dans le camp adverse.

Les Marseillais jouent mal le coup et encaissent presque à chaque coup. Les autres équipes de Ligue 1 l'ont bien compris : quand vous passez en vitesse le milieu de terrain de Marseille, c'est une balle de but assurée. Il faut tout simplement patienter l'erreur et être réaliste. La prise de risques du système tactique est totale et pour le moment Tudor n'a pas trouvé de remède miracle.

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