Les 6 matches les plus polémiques de l'histoire du foot
Antijeu, gestes violents, propos déplacés. . . Tour d'horizon des matches les plus polémiques de l'histoire de l'histoire du football.
6. L'affaire VA-OM
C'est l'une des plus grandes affaires de corruption jamais connue dans le football français. Le 20 mai 1993, Valenciennes accueille l'Olympique de Marseille, alors présidé par Bernard Tapie, pour un match de championnat.
Déjà titré quatre fois d'affilée entre 1989 et 1992, l'OM est le grand favori de la compétition et s'impose face à l'US Valenciennes-Anzin (1-0).
Mais la vérité ne tarde pas à éclater : le match a été truqué. Trois joueurs de Valenciennes auraient été corrompus par les Marseillais.
Bernard Tapie se voit retirer sa licence et sera condamné à deux ans de prison, dont un ferme, tandis que le club est relégué en deuxième division.
5. La main de Thierry Henry
C'est un épisode sont les Irlandais se souviennent, et pas en bien. Ils doivent encore cauchemarder de cette main de Thierry Henry avant de marquer, laquelle les avaient privés du Mondial 2010.
Outre-Manche, on a eu beaucoup de mal à digérer l'incident. Les gaéliques avaient réclamé de rejouer le match et déposé une plainte auprès de la FIFA, pour faire annuler la décision de l'arbitre d'accorder le but aux Bleus. Sans succès.
Les Irlandais ont ainsi gardé cette défaite en travers de la gorge, et on peut largement les comprendre. Vu le fiasco qu'ont réalisé les Bleus à Knysna en 2010, il aurait peut-être mieux valu qu'ils n'aillent pas au Mondial !
4. Le coup de boule de Zidane
Même un homme aussi calme que Zinédine Zidane peut finir par craquer. L'Italien Marco Materazzi a fait les frais de la colère du numéro 10 français lors du Mondial 2010.
À la 107ème minute, tandis que la France et l'Italie sont à égalité, le footballeur français craque contre le joueur italien et lui assène un magistral coup de boule dans le torse.
Ce dernier s'effondre sur la pelouse, le souffle coupé. Le sifflet de l'arbitre retentit, le carton rouge est sorti. L'Italien révèlera plus tard avoir insulté la sœur de la légende française.
La France s'inclinera elle aux tirs aux buts après le tristement célèbre tir sur le barre de David Trezeguet.
3. Le "kung-fu kick" d'Eric Cantona
Une fois sur le terrain, nombreux sont les joueurs qui peuvent perdre leurs nerfs. Eric Cantona en est probablement le meilleur exemple.
En 1995, Cantona, évoluant alors à Manchester United, entre dans la légende des sang chauds en adressant un coup de pied, appelé "kung fu kick" par les Anglais, à un supporter de Crystal Palace un peu trop provocateur.
Le Français avait alors été suspendu pendant neuf mois, et condamné à 120 heures de travaux d'intérêt général. Vingt ans après son légendaire coup de pied, Eric Cantona a tout de même quelques regrets. "Je n'ai pas frappé assez fort, déplorait-il dans les pages du magazine anglais Four Four Two. J'aurais dû le frapper plus fort". Le King, fidèle à lui-même.
2. La Main de Dieu
C'est l'un des buts le plus polémique de l'histoire du football. Au Mondial 1986, l'Argentine affronte l'Angleterre en quart de finale. À la mi-temps, le score est toujours de 0 à 0.
Pourtant, peu après la reprise, le match s'enflamme. Diego Maradona marque un premier but, mais de la main. Malgré les protestations des Anglais, ce but est validé. Forcément, la VAR n'existe pas à l'époque.
L'Argentine finit par l'emporter (2-1). Une victoire largement controversée à l'époque Cerise sur la gâteau : les Sud-Américains deviennent même champions du monde pour la deuxième fois de leur histoire !
1. Le salut fasciste de Paolo Di Canio
Cet épisode mérite la première place tant il est terriblement surréaliste. Lors d'un derby contre l'AS Rome, l'attaquant de la Lazio Paolo Di Canio crée la polémique en effectuant un salut fasciste devant des supporters Biancocelesti.
"Je suis fasciste, mais pas raciste, déclare-t-il en 2006, après avoir été sanctionné d'un match de suspension et de 10 000 euros d'amende. Je fais le salut romain pour saluer mes camarades et ceux qui partagent mes idées".
Le Transalpin n'a jamais caché son admiration pour le dictateur italien des années 1930 Benito Mussolini, et s'est même fait tatouer son surnom "Duce" en latin (DVX) sur son avant-bras.