Les 6 raisons de croire au titre pour l'OM en Ligue 1

L'OM a une carte à jouer en Ligue 1 cette année
L'OM a une carte à jouer en Ligue 1 cette année / John Berry/Getty Images
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L'OM multiplie les paradoxes. Humiliés en Ligue des Champions avec une série de treize matches perdus de suite, les Olympiens sont en grande forme en Ligue 1 et semblent être en mesure de jouer le titre cette année. Voici les six raisons d'y croire !


1. Ils sont imbattables à l'extérieur

On le sait, une équipe qui se montre intraitable à domicile, en ne perdant pas trop de points à l'extérieur a de grandes chances d'être champion à la fin de la saison. Pour l'OM, c'est plutôt l'inverse mais l'idée est la même.

Sur une série de quatorze matches sans la moindre défaite (comme quoi les Marseillais sont friands des séries), les Olympiens n'ont pas peur de voyager. Sans supporters au Vélodrome, donc avec un peu moins de pression pour les adversaires, il était nécessaire d'accrocher des points en déplacement.

Avec déjà six matches à l'extérieur, le bilan est excellent avec cinq victoires et un match nul sur la pelouse de l'OL. Et dans ces cinq succès, n'oublions pas celui au Parc des Princes. La dynamique est clairement en faveur de Marseille.

2. Troisième de Ligue 1 avec deux matches en moins !

Les Marseillais font presque un sans faute en championnat
Les Marseillais font presque un sans faute en championnat / NICOLAS TUCAT/Getty Images

Les supporters ne rêvent pas. Si l'OM avait déjà joué ses deux matches en retard, et potentiellement gagné, ce qui n'est pas inimaginable face à des Lensois irréguliers et des Niçois onzième au classement, Marseille serait premier du championnat avec deux points d'avance sur les Parisiens.

Avec 24 points et une troisième place actuelle, ils ne sont qu'à quatre points du PSG, avec ces deux rendez-vous en moins. Le bilan comptable et sportif est alors très bon. Une seule défaite, trois matches nuls, sept victoires, les Phocéens se baladent.

L'an dernier, André Villas-Boas et sa bande ont terminé second, l'ambition cette année, au vue du scénario, sera sûrement à la hausse. Même si le coach portugais a avoué qu'il était encore trop tôt pour parler du titre. Une manière de mieux se dissimuler.

3. Dimitri Payet et Dario Benedetto sont de retour

Dimitri Payet et Dario Benedetto retrouvent des couleurs
Dimitri Payet et Dario Benedetto retrouvent des couleurs / SYLVAIN THOMAS/Getty Images

Ils étaient les artisans de la belle saison de l'OM l'an dernier. Sans Florian Thauvin blessé, ils ont porté l'équipe offensivement et ont montré une belle entente sur le pré.

Depuis la reprise, les deux joueurs étaient beaucoup plus en difficulté. Dimitri Payet semblait à court de forme et pas au point physiquement. Dario Benedetto lui aussi n'avançait plus, et pire ne marquait plus aucun but. Embêtant pour l'attaquant titulaire.

Mais le mauvais œil semble s'éloigner. Le meneur de jeu vient d'enchainer de belles performances en quelques matches. Double buteur en Ligue des Champions, les premiers de sa carrière, et décisif contre Nantes, sa remise en forme durant la trêve a semble t'il porté ses fruits.

L'Argentin, lui, a enfin débloqué son compteur en marquant contre Nantes et face à Nîmes en une semaine. De quoi lui redonner de la confiance. Rajoutez à cela un Florian Thauvin toujours aussi déterminant, ainsi qu'un milieu de terrain joueur et technique avec Michaël Cuisance et Morgan Sanson, l'OM peut faire peur.

4. Le PSG et le LOSC vont jouer l'Europe a fond

Le LOSC semble être l'un des outsiders les plus dangereux pour le titre
Le LOSC semble être l'un des outsiders les plus dangereux pour le titre / NICOLAS TUCAT/Getty Images

Les Marseillais sont éliminés de la LDC. AVB a fait comprendre que l'Europa League n'était pas une priorité. La Ligue 1, elle, le sera. Au contraire des deux autres concurrents directs, le PSG et le LOSC.

Les Parisiens se sont fait une belle frayeur avec un début en Champions League catastrophique. Bien revenus après deux victoires d'affilées, ils ont l'occasion d'accrocher les huitièmes de finale et ne veulent pas s'arrêter là. Finaliste l'an dernier, Neymar et Kylian Mbappé veulent regoûter à cette adrénaline.

Le LOSC a tellement maitrisé son groupe en Ligue Europa, notamment avec une victoire écrasante contre l'AC Milan (3-0), qu'ils font presque figure de favoris. La bande de Christophe Galtier veut aller au bout.

Avec des matches en semaine, que l'OM n'aura pas, c'est une autoroute pour les Marseillais pour assurer les week-ends en profitant des baisses de régime de ses adversaires directs. Avec un effectif limité quantitativement, c'est presque une aubaine d'avoir cette "chance" d'économiser les forces pour les rendez-vous de Ligue 1.

5. Thauvin et AVB veulent partir sur une bonne note

Florian Thauvin est annoncé à l'AC Milan
Florian Thauvin est annoncé à l'AC Milan / Quality Sport Images/Getty Images

Deux départs sont très redoutés du côté de la Canebière. Celui de l'entraîneur, AVB, évidemment. Même si ce dernier a vu les critiques se multiplier sur lui après les mauvaises performances en LDC, il est indéniable que c'est grâce à lui si le club a fait son retour à ce niveau après sept ans d'absence. Il arrive à transcender l'esprit de ses joueurs et a leur total soutien.

Mais comme pour Florian Thauvin, en fin de contrat en 2021 et annoncé fortement à l'AC Milan, le technicien n'a jamais caché son envie de bouger et a d'autres ambitions que de rester à Marseille. Nul doute que les deux hommes, si départ il y a, vont vouloir partir la tête haute et sur une belle note.

Un titre, dix ans après le dernier obtenu en 2009-2010, serait effectivement une très belle fin et resterait dans les esprits. FA-CI-LE !

6. Un calendrier favorable à partir de mars

AVB est confiant si l'OM tient ce rythme jusqu'en mars
AVB est confiant si l'OM tient ce rythme jusqu'en mars / Quality Sport Images/Getty Images

Le mois de mars sera attendu comme le messie par les fans du club. La faute, encore une fois, à AVB, qui a donné rendez-vous à ce moment-là pour potentiellement annoncer si l'OM joue le titre.

Il a aussi affirmé que si tel était le cas, le calendrier était clairement en faveur des blancs et bleus contrairement aux concurrents directs. "Ce qu’on pense, c’est que le calendrier nous est favorable en mars, avril et mai. On doit être compétitifs dans ce mois-là. On doit être à côté d’eux jusqu’à ce moment pour voir ce qu’il va se passer. S’il y a quelque chose, on doit être prêt, mais on en parlera en mars".

Une déclaration sans trop de risques mais qui montre tout de même que dans l'esprit des dirigeants et de l'entraîneur, l'idée a fait son petit bonhomme de chemin. Le vieux port de Marseille risque à nouveau d'être pris d'assaut par les supporters.