Les 6 raisons de croire que l'OL peut finir sur le podium
Par Erwan Gendry
Dos au mur en Ligue 1, l'Olympique Lyonnais n'a pas d'autres choix que de réaliser un quasi sans-faute lors des onze dernières journées du championnat de France, pour espérer terminer sur le podium. Une mission compliquée mais loin d'être impossible pour les hommes de Peter Bosz.
1. L'expérience joue en faveur de l'OL
"On a fait le pari, et je l'ai dit à mon entraîneur ce lundi matin, que l'on allait revenir. On sera présents sur le podium à la fin de la saison", étaient les mots de Jean-Michel Aulas au lendemain de la défaite contre Lille (27 février). Voir l'OL terminer sur le podium en fin de saison serait un exploit inédit sur les quinze derniers exercices, mais le club rhodanien est un habitué des sprints finals fracassants.
Dans un passé récent, Lyon a terminé deux fois « champion » des douze dernières journées, avec 29 points sur 36 en 2017-2018 et un joli 26 sur 36 en 2018-2019. Lors de cette dernière, les Lyonnais étaient quatrièmes à six points de la troisième place de l'OM après 26 journées, ils avaient coiffé les Marseillais sur le poteau, en leur piquant la place sur le podium avec une unité de plus en fin de saison, soit sept points grappillés de plus que leur rival dans l'emballage final.
Pour réussir une nouvelle remontée dantesque, la bande à Peter Bosz pourra compter sur des joueurs d'expériences tels que Jérôme Boateng, Anthony Lopes ou encore Tanguy Ndombele.
2. Un calendrier plus abordable que les concurrents
Pour espérer réussir une folle remontée, l'OL pourra compter sur un calendrier de Ligue 1 plus abordable que ses concurrents directs. Au rang des écuries qui jouent la course à l'Europe, les Gones auront à recevoir Rennes dès ce samedi et se déplacer à Marseille (1er mai) et à Strasbourg (10 avril). Pour le reste, Lyon aura des rencontres largement à sa portée.
Face à eux, il y aura un bon nombre de confrontations directes entre les candidats au podium : Marseille-Nice, PSG-Nice, Rennes-Marseille, Nice-Rennes, Lens-Nice... L'Olympique Lyonnais a véritablement un coup à jouer s'ils assurent le coup de leur côté.
3. Une efficacité défensive retrouvée
La première partie de saison de l'Olympique Lyonnais a été marquée par sa fébrilité défensive. Des défaillances qui ont coûté de nombreux points aux joueurs de Peter Bosz. Aujourd'hui, ces problèmes semblent avoir trouvé leurs solutions. En effet, les blessures à répétition de Sinaly Diomandé et de Jason Denayer, ainsi que la mise à l'écart de Jérôme Boateng ont obligé le coach néerlandais à aligner une charnière inédite : Castello Lukeba et Thiago Mendes. Une association qui montre une fiabilité saisissante.
Associée à des latéraux beaucoup plus inspirés défensivement, l'arrière-garde lyonnaise montre des signes de satisfaction. Le dernier match en date face à Porto (0-1) fut un test réussi pour la défense lyonnaise. À seulement 19 ans, Lukeba s'est érigé en tant que pilier du renouveau défensif de l'OL.
4. Une manière de jouer convaincante
Peter Bosz semble enfin effleurer des doigts le niveau de jeu qu'il souhaite inculquer à ses joueurs. Longtemps insatisfait par les performances de ses hommes, l'ancien entraîneur de l'Ajax Amsterdam se réjouit des dernières prestations de son équipe. Face à Nice, l'OL a donné une leçon de football à Christophe Galtier, avant de livrer une belle partition face à Lens, Lorient puis Porto.
Cette hausse de niveau dans la qualité de jeu est forcément à relier avec le retour de Lucas Paqueta à un bon niveau, mais aussi aux apports des recrues Tanguy Ndombele et Romain Faivre. Sans oublier Maxence Caqueret qui brille à chaque fois qu'il foule la pelouse.
5. Des recrues décisives
L'OL a perdu l'un de ses trois meilleurs joueurs cet été, mais la direction lyonnaise a eu le nez fin en attirant dans ses filets Romain Faivre et Tanguy Ndombele. Ce dernier connaît très bien la maison et son adaptation s'est faite naturellement. Rapidement associé avec Maxence Caqueret dans le double pivot, le joueur de Tottenham a apporté un impact physique non négligeable au milieu de terrain.
De son côté, Romain Faivre s'est lui aussi très vite fondu dans le collectif lyonnais. Son aisance balle au pied a convaincu Peter Bosz, qui le titularise à chaque match sur le côté droit de son 4-2-3-1. Il a notamment été l'un des grands artisans de la dernière victoire de Lyon en Ligue 1 (1-4 à Lorient) avec un doublé à la clef.
6. Un secteur offensif en confiance
Le secteur offensif a longtemps fait défaut à l'OL cette saison. Les joueurs de Peter Bosz étaient l'une des équipes qui se créaient le plus d'occasions, mais qui n'en concrétisaient le moins lors de la première partie de saison. Si ce n'est le match face à Lille, Moussa Dembele & co ont réglé la mire. Avec huit buts en cinq matchs, les attaquants lyonnais ont fait le plein de confiance.
Si Moussa Dembele n'a pas encore retrouvé la totalité de son sang-froid devant le but, Lucas Paqueta, Karl Toko Ekambi et Romain Faivre sont à nouveau des armes offensives pouvant faire la différence n'importe où et n'importe quand.