Les 6 raisons de penser que la Coupe de France va être plus excitante que jamais
Par Olivier Halloua
La Coupe de France reprend ses droits ce week-end. Une compétition plus excitante que jamais. Malgré l'enchaînement des rencontres, la plupart des cadors de Ligue 1 est au rendez-vous. Beaucoup espèrent même la remporter en allant au bout. Le public comme les joueurs l'observent avec plus d'attention que jamais.
1. Le PSG accessible
Grand favori à sa propre succession, le Paris Saint-Germain patine cette saison. Dans les chocs, peu de victoires dans la besace de Mauricio Pochettino. Dans les huitièmes, un gros poisson se dresse sur son chemin : l'OGC Nice, son dauphin en Ligue 1.
N'importe quel cador peut réussir à faire tomber un PSG qui fait moins peur que par le passé. Son manque de suprématie peut profiter à une autre formation.
2. Encore beaucoup de cadors en lice
Contrairement aux dernières éditions, il reste encore beaucoup de cadors. Trois formations du top 10 seulement manquent à l'appel. Le RC Strasbourg, le Stade Rennais et Lille ont été éliminés plus tôt. L'Olympique Lyonnais a aussi été écarté pour des raisons disciplinaires. Sinon, tout le reste répond encore à l'appel en huitièmes.
Beaucoup ont déjà évoqué une volonté d'aller au bout comme l'Olympique de Marseille ou l'OGC Nice. Des favoris à qui le calendrier a permis de préparer cette compétition à fond.
3. Déjà des chocs en huitièmes
Déjà, plusieurs chocs arrivent pour ce week-end des huitièmes de finale. Le RC Lens reçoit l'AS Monaco, l'OM se déplace chez le rival montpelliérain et le PSG se retrouve face à l'OGC Nice. Six potentiels finalistes au duel. En quarts, la moitié saute déjà.
Intéressant de savoir quelles équipes réussiront à aller dans le top 8 de la compétition. Des éliminations certainement douloureuses à suivre dès ce troisième tour pour les écuries de Ligue 1.
4. Peut-être des petits poucets en quarts
Il y aura forcément des surprises en quarts de finale. Les petits poucets de Bergerac et de Versailles affrontent Toulouse et Saint-Etienne. Une écurie de Ligue 2 et le dernier de Ligue 1 se présentent comme des obstacles abordables. Ce tournoi a déjà été marqué par de nombreux contre-pieds aux tours précédents.
L'AS Nancy-Lorraine et Amiens se disputeront aussi une place en quarts de finale. Trois concurrents sur huit seront des formations qui ne jouent pas dans l'élite.
5. La tension des penalties
Cette saison, plus de prolongations. A la fin du temps réglementaire, les deux équipes se départageront autour d'une séance de penalties. Une tension supplémentaire pour toutes les écuries de s'en sortir avant. En revanche, d'autres feront tout pour y arriver en jouant la montre.
Ce duel de gardiens et de tireurs représente une réelle attraction. Peut-être que le titre de la Coupe de France se jouera sur une ultime tentative au point blanc.
6. Les stades pleins de retour en quarts
Ils nous avaient manqué... Les revoilà dès les quarts de finale. Le Gouvernement français a mis fin aux restrictions sanitaires sur les événements sportifs dès le er février. Un retour à la norme pour les enceintes de notre pays. Plus de jauges et possiblement des stades pleins à ras-bord.
Peut-être que le Vélodrome, le Parc des Princes ou Bollaert vibreront en quarts ou en demi-finale de cette Coupe de France. Une ambiance magnifique qui donne ce supplément d'âme à cette compétition. Mais il faudra attendre un tour de plus avant d'avoir ce plaisir.