La DNCG confirme la rétrogradation des Girondins de Bordeaux en National 1 !
Par Quentin Gesp
Relégués sportivement en Ligue 2 après avoir fini derniers de Ligue 1, les Girondins de Bordeaux vont finalement être rétrogradés d'une division supplémentaire. Le club au scapulaire risque le dépôt de bilan.
Tremblement de terre sur le football français. Ce mardi, l'appel des Girondins de Bordeaux a été étudié par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) le gendarme financier du football français.
🔴⚽️La commission d'appel DNCG de la FFF confirme la rétrogradation administrative des @girondins en National 1. Le club est désormais en grand danger avec un possible dépôt de bilan et une liquidation judiciaire. Plus d'informations à venir. #Bordeaux #Girondins #FCGB pic.twitter.com/XxSpmeLEbK
— Clement Carpentier (@clementcarpet) July 5, 2022
Un appel qui n'a pas été concluant : la DNCG a confirmé la relégation du club girondin en National 1, le troisième échelon du football français. Dernier de Ligue 1 à l'issue de la saison 2021/22, Bordeaux avait initialement été relégué en Ligue 2 mais les finances du club avaient mis en péril le maintien du club au scapulaire en deuxième division.
Bordeaux vers une liquidation judiciaire ?
Malgré les promesses du propriétaire luxembourgeois du club Gérard Lopez, qui promettait 10 millions d'euros d'apports personnels ainsi que l'apport de quelques millions supplémentaires de la part de King Street et Fortress, les anciens propriétaires du club et de la dette des Bordelais, cela n'aura pas été suffisant.
Endetté à hauteur de 40 millions d'euros, Bordeaux risque désormais bien plus gros : une potentielle liquidation judiciaire et un dépôt de bilan. Un destin funeste, qui rappelle forcément celui récent du SC Bastia en 2017.
Gérard Lopez dans le viseur ?
Propriétaire des Girondins de Bordeaux depuis mai 2021, Gérard Lopez avait déjà sauvé le club d'un dépôt de bilan. N'ayant pas réussi son pari, il semble désormais improbable de voir les Bordelais se sauver financièrement.
Une situation similaire à celle qu'à connu le 31 mai dernier le club belge du Royal Excel Mouscron, dont Gérard Lopez était également propriétaire, qui a fait faillite. Sans oublier les déboires financiers de l'écurie de Formule 1 Lotus, rachetée en 2009 par Lopez et revendue pour 1£ symbolique à Renault en 2015.
Le LOSC est quant à lui, depuis le passage de Gérard Lopez, dans une situation financière extrêmement délicate, qui a poussé le club nordiste à procéder à de nombreuses ventes depuis deux saisons.