Les révélations de Jean-Michel Aulas sur la statégie de l'OL pour compenser les pertes
Par Matthieu Agro
Jean-Michel Aulas s'est exprimé sur la situation économique de l'OL, et ses plans pour contrer la crise économique. Il a ainsi évoqué l'avenir de Memphis Depay et Rudi Garcia.
Lors d'une interview donnée au journal Le Progrès, l'éternel président de l'OL Jean-Michel Aulas a d'abord prévenu : aucune décision au sujet d'une potentielle prolongation de Rudi Garcia ne sera prise avant la fin de la saison.
"Le staff reste en place jusqu'à la fin de saison, a expliqué le dirigeant de 71 ans. Et ensuite, j'ai toujours dit que l'on discuterait avant la fin de l'année en cours. S'il y a une accession en Ligue des Champions et un titre, cela nous apporterait un certain nombre de réflexions par rapport à notre ligne de conduite."
Memphis Depay finalement parti pour rester ?
Celui qui dirige les Gones depuis bientôt 34 ans s'est aussi arrêté sur la situation de l'attaquant néerlandais Memphis Depay, qui sera libre dans ces prochains mois. JMA n'exclut pas de lui proposer de prolonger le bail.
"Pour Memphis, c’est la fin d’une aventure pour cette année. C’est un joueur de grand talent, de classe mondiale, et il n’y en a pas tant que ça dans l’effectif. Il apporte des solutions. Il peut être l’homme d’un grand bonheur. J’ai toujours souhaité qu’il reste mais nos propositions n’ont pas été retenues. Mais on lui a laissé à chaque fois exprimer son ambitions, ses valeurs. On l’a aidé pour aller à Barcelone, mais ce n’était pas possible sur le plan économique. Jusqu’au bout, on croit qu’il va renouveler pour la saison prochaine. Pour l’instant, c’est une chose pas possible, mais pourquoi pas ?".
25% de baisse de salaire pour les mieux payés du vestiaire
Depuis le début de la crise sanitaire, la billetterie et l'évènementiel ont baissé de 90%. Ainsi, l'OL est aujourd'hui déficitaire de plus de 50 millions d'euros. Forcément, le rendement de la masse salariale va être impacté.
"Sur la partie des joueurs, j’ai proposé que cela soit modulable. J’ai été le premier à intervenir sur la réduction au-dessus d’un salaire minimum. Et la barre est à 50 000 euros, avec une baisse de 25% au-dessus, de cette part. Les plus gros salaires sont les plus impactés en valeur absolue et les jeunes ne seraient pas impactés. Après, on aura la possibilité sur les résultats de récupérer tout ou une partie des efforts des gros salaires. Il n’y a pas eu un enthousiasme délirant tout de suite, mais ça a permis de poser le problème. Les joueurs ont joué le jeu sur l’écoute, je les remercie".