Les salaires des 32 sélectionneurs de la Coupe du monde 2022 au Qatar
Par Olivier Halloua
Dans cette Coupe du monde au Qatar 2022, il y a de grands techniciens à la tête des pays engagés. Dans le football d'aujourd'hui, la figure de l'entraîneur est très importante et c'est pourquoi les fédérations paient très bien leurs sélectionneurs nationaux. Vous allez voir que ce ne sont pas forcément les plus performants qui gagnent le plus.
Les salaires à l'année des 32 entraîneurs de la Coupe du monde
32. Jalel Kadri (Tunisie) - 132 000 €
La Tunisie est sans aucun doute l'un des petits poucets du tournoi, mais le travail de Kadri à la tête de l'équipe centrafricaine a été très bon. Il a réussi à construire une équipe très compétitive qui a failli surprendre dans cette Coupe du monde. Ils sortent de la compétition invaincue, mais éliminée...
31. Aliou Cissé (Sénégal) - 310.000 €
L'entraîneur sénégalais a réussi à former un groupe très compétitif avec des joueurs très doués. Après leur victoire en finale de la Coupe d'Afrique, il les a mené à la Coupe du monde en battant l'Egypte. Sans Sadio Mané, Aliou Cissé a envoyé les siens en huitième de finale.
30. Rigobert Song (Cameroun) - 340.000 €
Le Camerounais a renvoyé son pays dans une Coupe du monde alors qu'ils n'étaient pas en Russie en 2018. Malgré tout, l'équipe ne s'est pas qualifié pour les huitièmes de finale de la compétition et a terminé troisième de sa poule.
29. Luis F. Suarez (Costa Rica) - 350 000 €
L'entraîneur colombien a une grande expérience des Coupes du monde, ayant participé à celles de 2006 et 2014. Le groupe costaricien était compliqué aux côtés de l'Espagne et de l'Allemagne. Or, ils ont bien failli surprendre la planète entière.
28. Rob Page (Pays de Galles) - 380.000 €
L'entraîneur gallois a réussi à qualifier son équipe après avoir battu l'Ukraine et grâce à cela, nous avons pu profiter de Gareth Bale dans une toute dernière Coupe du monde. Le Pays de Galles a malheureusement terminé dernier de sa poule en ne proposant aucun jeu.
27. Otto Addo (Ghana) - 400 000 €
Malgré sa bonne génération, le Ghana n'a pas pu se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde.
26. John Herdman (Canada) - 480 000 €
L'entraîneur canadien est entré dans l'histoire en qualifiant le pays nord-américain pour la deuxième fois à une Coupe du monde. La génération de joueurs de "soccer" que le Canada possède a invité tout un peuple à rêver d'un bon rôle dans la Coupe du monde. La marche fut trop haute.
25. Czeslaw Michniewicz (Pologne) - 500 000 €
L'entraîneur polonais a voulu profiter de la dernière Coupe du monde de Lewandowski pour jouer un grand rôle et passer en huitièmes de finale. Mais l'équipe de France a vite brisé leur rêve.
24. Zlatko Dalić (Croatie) - 550 000 €
L'actuel vice-champion du monde a du mal à répéter l'exploit de la Coupe du monde précédente, mais Dalić est un entraîneur très expérimenté et tentera de jouer un grand rôle dans le dernier grand tournoi de Luka Modric. Un salaire assez faible pour un finaliste en 2018.
23. Dragan Skočić (Iran) - 650 000 €
L'équipe persane dispute une Coupe du monde alors que le pays est en plein processus de changement social. Le régime iranien est remis en question par divers secteurs du pays, et l'équipe de football elle-même en fait partie. Malgré tout, ils ont essayé de jouer un bon rôle dans le tournoi.
22. Dragan Stojković (Serbie) - 650 000 €
La Serbie a un grand potentiel et peut être l'une des surprises de la Coupe du monde. Stojkovic a le défi d'en profiter et d'essayer d'aller le plus loin possible.
21. Gustavo J. Alfaro (Équateur) - 770 000 €
L'Equateur a fait des débuts de rêve en Coupe du monde et espérait ensuite se qualifier pour la phase suivante. Or, les hommes de Gustavo Alfaro ont malheureusement manqué leur affrontement contre le Sénégal.
20. Diego Alonso (Uruguay) - 860 000 €
L'entraîneur uruguayen a le difficile défi de faire oublier le maestro Tavares, qui a réussi à mener les Charrúas en demi-finale de la Coupe du monde 2010 et en quarts de finale lors des rendez-vous suivants. Mission ratée.
19. Walid Regragui (Maroc) - 920 000 €
Les Nord-Africains ont l'une des meilleures générations de joueurs de leur histoire et une idée de jeu très claire imaginée par leur sélectionneur. Les voici en 8èmes de finale, et en tant que tête de série.
18. Hajime Moriyasu (Japon) - 1,05 millions d'euros
L'entraîneur japonais méthodique avait la tâche difficile de passer la phase de groupes dans un tirage au sort qui comprend également l'Espagne et l'Allemagne. Comme en 2018, les Japonais s'en sortent mais cette fois-ci en tant que leader de groupes. Quel exploit !
17. Hervé Renard (Arabie saoudite) - 1,1 millions d'euros
Il a remporté deux Coupes d'Afrique avec la Zambie et la Côte d'Ivoire, et maintenant il a construit une belle équipe en Arabie Saoudite. Cette dernière a fait tomber l'Argentine et s'est démenée jusqu'au bout face aux Mexicains. En vain.
16. Luis Enrique (Espagne) - 1,15 millions d'euros
Il est probablement l'un des meilleurs entraîneurs du tournoi. L'Espagnol a tout gagné avec le FC Barcelone. Il a réalisé de belles performances lors de l'Euro et en Ligue des Nations, mais il vient à cet événement avec une génération très jeune et inexpérimentée. Son salaire est tout de même assez faible pour son pedigree.
15. Kasper Hjulmand (Danemark) - 1,15 millions d'euros
Le Danemark a voulu répéter les bons résultats de la dernière Coupe d'Europe. Malheureusement, les hommes de Hjulmand ont complètement raté leur Mondial.
14. Roberto Martínez (Belgique) - 1,2 millions d'euros
L'Espagnol disputait sa troisième Coupe du monde avec une génération qui aspirait à plus, mais qui finalement n'a pas su démontrer sa qualité. C'était probablement leur dernière chance et elle a été vendangée. Roberto Martinez a ensuite quitté son poste.
13. Gregg Berhalter (États-Unis) - 1,25 millions d'euros
Les États-Unis regorgent de footballeurs talentueux qui commencent à faire sensation lors de cette Coupe du monde. Au commandement de Pulisic, Musah, Giovani Reyna et Timothy Weah on retrouve Berhalter.
12. Graham Arnold (Australie) - 1,3 millions d'euros
L'Australie avait très peu d'options pour passer à la phase d'élimination directe. Or, Arnold est un bon entraîneur ayant réussi à sortir son épingle du jeu face au Danemark et la Tunisie.
11. Paulo Bento (Corée du Sud) - 1,3 millions d'euros
Le Portugais a un gros challenge dans ce tournoi, avec la qualification de son équipe qui est sur le point d'affronter le Brésil pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde.
10. Murat Yakin (Suisse) - 1,6 millions d'euros
La Suisse donne toujours de la stature dans ces nominations et Yakin sait déjà ce que c'est que d'emmener loin son équipe dans un tournoi important, comme cela s'est produit lors du dernier Euro.
9. Fernando Santos (Portugal) - 2,25 millions d'euros
L'entraîneur du Portugal est entré dans l'histoire en offrant à son pays les deux premiers tournois internationaux de l'histoire, en remportant la Coupe d'Europe 2016 et la Ligue des Nations.
Il ne semble parfois pas capable de gérer les énormes talents dont dispose l'équipe portugaise. Il faudra être attentif à l'évolution des choses au Qatar pour Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers.
8. Félix Sanchez Bas (Qatar) - 2,4 millions d'euros
Bien qu'il soit l'entraîneur de l'une des pires équipes du tournoi, et la seule à ne pas s'être qualifiée sur ses propres mérites, il est l'un des mieux payés.
Malgré tout, l'Espagnol a un très bon palmarès. Son bilan est totalement désastreux durant ce Mondial, et son éviction est attendue rapidement.
7. Lionel Scaloni (Argentine) - 2,6 millions d'euros
Lionel Scaloni a rapporté des trophées à l'Albiceleste, et c'est sa première Coupe du monde. Avec l'Argentine, c'est toujours tout ou rien, donc si Messi ne lève pas la coupe, Scaloni ne devrait pas continuer à diriger l'équipe.
6. Gerardo Tata Martino (Mexique) - 2,9 millions d'euros
Le sélectionneur du Mexique est arrivé à la Coupe du monde très critiqué et était très proche d'un licenciement. Le coach a un bon effectif, qu'il ne semble pas totalement optimisé. Son élimination en phase de poules lui a valu sa tête.
5. Louis van Gaal (Pays-Bas) - 2,9 millions d'euros
Le Néerlandais a construit une équipe compétitive avec une idée de jeu très précise. Toujours invaincu depuis son retour à la tête de la sélection, le voici en quarts de finale.
4. Tite (Brésil) - 3,6 millions d'euros
Le Brésil cherche sa sixième étoile aux mains de Tite, lauréat d'une Copa America et finaliste de la dernière compétition américaine.
3. Didier Deschamps (France) - 3,8 millions d'euros
L'entraîneur de l'équipe championne en titre n'est pas le mieux payé, et bien qu'on lui ait parfois reproché de ne pas optimiser le talent dont dispose la France, il a des résultats. Une finale d'Euro, une Coupe du monde et une Ligue des nations au compteur.
2. Gareth Southgate (Angleterre) - 5,8 millions d'euros
L'Angleterre est l'un des favoris et Southgate fait face à sa dernière chance avec les Three Lions. Le contenu des performances anglaises n'est pas toujours fameux sous sa houppette. Sans un grand Mondial, il risque de prendre la porte.
1. Hans-Dieter Flick (Allemagne) - 6,5 millions d'euros
L'Allemagne espérait pouvoir compter sur Flick pour faire oublier les déboires de 2018. Bilan tout aussi désastreux avec une élimination dès la phase de poules pour le sélectionneur le mieux payé de la compétition.
Mondialito, c’est l’émission spéciale Coupe du Monde de 90min. Avec Sara Menaï, Hadrien Grenier, Quentin Gesp et Alexis Amsellem. Pour ce nouvel épisode, on debrief la défaite de la France face à la Tunisie et on fait nos Tops & Flops des Bleus sur cette phase de poules ! Abonnez-vous à notre chaîne YouTube !