Les Tops/flops des demi-finales de Coupe de France
La Coupe de France va bientôt rendre son verdict. L'occasion pour nous de faire un petit bilan de ces demi-finales Nice - Versailles et Nantes - Monaco. De chaque côté, certains joueurs ont marqué les esprits, d'autres un peu moins. Nous vous proposons un petit tops/flops de ces deux rencontres avec de belles surprises pour le FC Nantes notamment.
Les tops
1. Amine Gouiri taille patron
Il est le héros de la première demi-finale de cette Coupe de France. Pour se sortir du piège versaillais, Amine Gouiri a sorti le grand jeu. Le talent de 22 ans se charge de débloquer la situation peu après le retour des vestiaires (48e). Et de quelle manière ! D'un superbe enchaînement, il ne laisse aucune chance au portier adverse.
Et que dire de sa passe décisive à la 73ème minute ? D'une roulette zidanesque, le joueur niçois se joue de la défense versaillaise, avant d'offrir un caviar à Kasper Dolberg. Le grand artisan de cette qualification des Aiglons en finale de la Coupe de France !
2. Le FC Versailles 78 : la belle surprise de cette édition
Certes, le FC Versailles a vu son rêve prendre fin aux portes de la finale au Stade de France. On le rappelle, le club versaillais n'évolue qu'en National 2. L'équipe de Youssef Chibhi doit donc être particulièrement fière de son parcours.
Après avoir sorti le Toulouse FC ou Bergerac, le petit poucet de cette édition de la Coupe de France n'aura cédé que face à l'OGC Nice, troisième de Ligue 1.
3. Randal Kolo Muani, l'électron libre
L'éclair dans la pénombre. Randal Kolo Muani a été particulièrement lumineux sur cette demi-finale. L'attaquant du FC Nantes a éliminé à plusieurs reprises Guillermo Maripan sur une prise de balle. Un grand pont, une accélération exceptionnelle ou même un duel gagné de la tête. Sa pression permanente sur les buts adverses a été l'arme fatale du FCN.
Malheureusement, les ballons se sont faits rares en seconde période. Les Canaris ne se sont presque plus projetés vers les cages d'Alexander Nübel. Kolo Muani a encore provoqué ce cafouillage dans la surface du Rocher pour le deuxième but. Sans lui qu'il est difficile de créer des différences.
4. Tchouaméni, la masterclass avant le drame
L'entrejeu a largement été dominé par l'AS Monaco. Le trident de Philippe Clement a ratissé l'entrejeu. Aurélien Tchouaméni a récupéré beaucoup de ballons. Son volume de jeu a impressionné, comme souvent. Ensuite, ce fut compliqué d'utiliser ce ballon à bon escient.
Malheureusement, ses montées balle au pied n'ont pas mené à des grosses situations. Cette domination athlétique dans ce milieu de terrain a permis de créer un cyclone de mouvements mal conclus. L'international Français a ensuite tout gâché par son penalty complètement raté. Un missile au-dessus de la barre qui risque de le marquer encore quelques temps.
Les flops
5. Andy Delort en grande difficulté
On ne l'a pas beaucoup vu dans cette rencontre. Andy Delort a été très peu sollicité contre le leader du groupe A de National 2. Il a d'ailleurs cédé sa place dès la 60ème minute de jeu à Kasper Dolberg.
Et l'attaquant danois n'a eu besoin que d'une dizaine de minutes pour inscrire le deuxième but de la partie. N'ayant inscrit que deux réalisations en huit rencontres disputées en 2022, Andy Delort doit retrouver très vite de la confiance.
6. Les difficultés offensives des Versaillais
La défense du FC Versailles 78 a tout de même accroché l'OGC Nice toute la première période. Il a fallu un grand Amine Gouiri pour changer l'issue de cette rencontre. C'est surtout en phase offensive que le petit poucet de cette Coupe de France a eu du mal. Il n'a plus eu grand chose à se mettre sous la dent, avec seulement deux frappes cadrées.
7. Ben Yedder, introuvable et fautif
L'AS Monaco a marqué sur ses deux seules occasions de la rencontre. Vanderson a distribué les deux caviars pour Maripan et Boadu, tous deux de la tête. Or, que ce fut difficile de trouver Wissam Ben Yedder dans la course. La défense nantaise l'a bien cerné, mais lui n'a pas forcément trouvé la solution pour s'en dépatouiller.
Son manque de pressing et de propositions fut flagrant. Pour couronner le tout, l'attaquant du Rocher a raté son penalty durant la séance de tirs au but. Le tout premier de son équipe... Impardonnable en tant que capitaine et buteur.
8. Une défense nantaise dépassée dans les airs
La grosse frayeur du FC Nantes est venue des airs. Les deux réalisations sont provenues de duels aériens perdus. Pire, Guillermo Maripan comme Myron Boadu n'ont pas eu d'opposition pour placer leur tête. Des trous d'airs dans le marquage des Canaris qui ont failli coûter une finale de Coupe de France.
Etonnant pour un gabarit aussi imposant que celui de Nicolas Pallois d'avoir été plus à l'aise au sol qu'en extension.