Ligue 1 : Jean-Michel Aulas persiste et signe pour une reprise du Championnat

ROMAIN LAFABREGUE/Getty Images
facebooktwitterreddit

Le président lyonnais pense qu'il est encore envisageable de faire marche arrière en attendant le procès-verbal du conseil d'administration de la LFP.


Si la Ligue 1 est définitivement arrêtée dans l'esprit des institutions françaises, le procès-verbal du conseil d'administration de la Ligue de football professionnel, actant l'arrêt du Championnat, n'a pas encore été dressé. Une ouverture pour Jean-Michel Aulas qui tente un dernier baroud d'honneur.

"Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir"

Le patron lyonnais n'a pas perdu définitivement espoir dans ce combat qu'il mène de front contre les institutions et les clubs. Interviewé dans les colonnes de l'Equipe, Jean-Michel Aulas s'interroge toujours sur la possibilité de reprendre les matchs à huis clos au mois d'août, suite aux propos tenus par Roxana Maracineanu, la ministre des Sports.

Toujours dans l'expectative concernant le procès-verbal qu'il n'arrive pas à se procurer depuis le 30 avril, le dirigeant lyonnais mène sa réflexion en prenant exemple sur ses voisins européens avec en première ligne la Bundesliga. Ce mercredi, le gouvernement allemand a officialisé la reprise du championnat le 15 mai. Une décision qui devrait être suivie par la Serie A, la Liga et la Premier League dans les prochaines semaines.

En attendant, Jean-Michel Aulas a confirmé au journal l'Equipe qu'il ne cherche pas à "convaincre" mais à "alerter" sur les conséquences économiques qui devraient en résulter :

""On avait jusqu'à fin août et peut-être même début septembre pour terminer. (...) Les décisions qui ont été prises peuvent pousser le football français dans une situation catastrophique. (...) Je ne cherche pas à convaincre, j'alerte sur les responsabilités prises par les gens qui ont décidé d'arrêter sans avoir, visiblement, tous les paramètres. ""

J.-M. A

Pour rappel, les pertes liées à l'arrêt du football en France pourraient se chiffrer entre 600 et 650 millions d'euros pour les clubs. Jean-Michel Aulas est légèrement plus pessimiste et évoque un montant pouvant atteindre les 700 millions.