Ligue des Champions : Les 5 raisons de croire en une qualification de l'OM en huitièmes

Enfin. Sept ans après, l'OM retrouve la compétition qui l'a fait entrer au panthéon du football européen. En déplacement à l'Olympiakos, ce mercredi (21), les Olympiens tâcheront de laver l'affront de l'édition 2013-2014, et ce zéro pointé encore dans les mémoires.

1. Un groupe ouvert

Les Olympiens ont hérité de Manchester City, le FC Porto et l'Olympiakos. Trois clubs avec de l'expérience au niveau européen et des ambitions réelles pour atteindre les huitièmes de finale.

Pourtant, la bande d'AVB a de quoi espérer dans cette poule. City est clairement au-dessus mais la deuxième place est très envisageable face aux Portugais et aux Grecs qui, sur le papier, n'ont rien à envier à l'OM.

En étant sérieux et appliqué, les Marseillais peuvent venir à bout de ces deux équipes. Et quand l'on se rappelle aussi des matchs de City face à Lyon, pourquoi ne pas rêver d'une victoire aussi contre Guardiola ?

2. Le souvenir douloureux du 0 point

La douloureuse épopée, de courte durée, est encore dans les mémoires. Cette phase de poules en 2013, il y a sept ans, n'a toujours pas été digérée par les supporters de l'OM, ni par certains joueurs déjà présents à l'époque, comme Dimitri Payet, Steve Mandanda, ou Florian Thauvin.

Premier club français de l'histoire à terminer avec 0 point en six rencontres, les Phocéens vont vouloir faire table rase du passé pour laisser un meilleur souvenir cette saison. Un esprit de revanche bénéfique.

Le groupe est logiquement plus simple cette année, ce qui permettra sans doute aux joueurs de se mettre en confiance plus rapidement dès les premières rencontres, et éviter une nouvelle déconvenue.

3. Des retrouvailles en faveur de l'OM

André-Villas Boas et le FC Porto, c'est une grande histoire d'amour. Le Portugais devient l'entraîneur du club en 2010-2011, après avoir été l'adjoint de Mourinho à Chelsea, puis à l'Inter Milan.

Le résultat est incontestablement une réussite. 49 victoires, cinq nuls et quatre petites défaites. Le FC Porto sous ses ailes sera sacré champion et remportera la coupe du Portugal. On peut rajouter aussi la Supercoupe du Portugal et évidemment la Ligue Europa !

Un quadruplé historique, qui a permis à AVB de gagner l'amour inconditionnel des supporters. Mais qui va aussi jouer en faveur de l'OM. Le natif de Porto a gardé un œil attentif sur les performances, résultats, et sur l'effectif de son ancien club. Il en connait toutes les spécificités.

4. Le retour de Valbuena, ennemi juré du Vélodrome

Mathieu Valbuena, ancien joueur de l'OM, était fortement apprécié du côté des virages marseillais. Sous Gerets, le joueur a explosé pour devenir l'un des cadres de l'équipe.

Les choses se sont ensuite compliquées, avec un transfert à Lyon qui n'est pas passé côté supporters de l'OM. Qualifié de traître, son retour au Vélodrome en 2015 avec les couleurs lyonnaises s'est soldé par le fameux épisode de la poupée pendue dans les travées du stade à son effigie.

Les joueurs olympiens le savent, une défaite face à l'équipe de l'ancien numéro 28 de l'OM, ne serait pas du tout bien reçue par la grande majorité des supporters. Un surplus de motivation non négligeable.

5. Porto en reconstruction, l'Olympiakos instable

Le FC Porto et l'Olympiakos ont tous les deux été sacrés champions dans leur championnat respectif. Au niveau des effectifs, ils paraissent très proches de l'OM.

Mais à l'inverse de Marseille, qui a réussi, pour l'instant, à conserver ses meilleurs joueurs, à l'image de Thauvin, Payet, Caleta-Car ou Sanson, les Portugais ont perdu Vincent Aboubakar et Fabio Silva. Deux titulaires indiscutables.

L'Olympiakos, avec dans ses rangs plusieurs français comme M'Vila ou Valbuena, a aussi des atouts intéressants pour accrocher la deuxième place. Mais ils sont aussi très irréguliers et instables au niveau européen. Ils n'ont plus atteint les huitièmes de finale de la LDC depuis 2013-2014. À Marseille d'en profiter.