LOSC - Aston Villa (2-1, 3-4 après t.a.b) : Les Tops et les Flops du choc des quarts d'Europa Conference League
- Le LOSC affrontait Aston Villa ce jeudi en quart de finale retour d'Europa Conference League.
- Aston Villa restait sur une victoire contre Arsenal (2-0), le LOSC n'ayant pas joué le week-end dernier.
- Le LOSC accusait un retard d'un but avant le match retour (1-2).
Par Quentin Gesp
Retour de l'Europa Conference League ce jeudi. Le LOSC recevait ce jeudi 18 avril Aston Villa Park en match retour des quarts de finale de la compétition. Après une phase de poules aboutie, avec une première place, les deux clubs se sont retrouvés jeudi dernier à Villa Park.
Un match remporté non sans mal par les Villans (2-1), malgré une jolie prestation du LOSC, pas vernis face au but où Emiliano Martinez a régné en maître. Aston Villa restait sur une victoire en Premier League contre Arsenal (2-0), là où le LOSC avait été préservé en ne jouant pas le week-end dernier.
Les Tops et Flops de ce match entre les Dogues du LOSC et lesVillans d'Aston Villa en Europa Conference League, qui s'est conclu par la qualification des Villans aux tirs au but (2-1, 4-3 après t.a.b.).
Les compositions de LOSC - Aston Villa
La composition du LOSC (4-2-3-1)
Chevalier - Tiago Santos, Yoro, Diakité, Ismaily - Bentaleb, André (cap.) - Yazici, Haraldsson, Gudmunsson - David.
Entraîneur : Paulo Fonseca
La composition d'Aston Villa (4-4-2)
Martinez - Cash, Konsa, Pau Torres, Digne - McGinn (cap.), Douglas Luiz, Tielemans, Zaniolo - Diaby, Watkins.
Entraîneur : Unai Emery
Les arbitres d'Aston Villa - LOSC
La rencontre entre Aston Villa et le LOSC a été arbitrée par le slovaque Ivan Kružliak. Ses deux compatriotes Branislav Hancko et Jan Pozor étaient ses deux assesseurs, chargés de la touche. Le Néerlandais Pol van Boekel était en charge de la VAR ce jeudi.
Score à la pause : LOSC 1 - 0 Aston Villa
Les xG à la pause : LOSC 0.80 - 0.00 Aston Villa
Score final : LOSC 2 - 1 Aston Villa (après prolongations)
Les xG au coup de sifflet final : LOSC 1.31 - 0.64 Aston Villa
De notre correspondant à Lille
Les Tops d'Aston Villa - LOSC
1. Les Lillois si proches de l'exploit
Les Lillois étaient inexpérimentés au plus haut niveau. Ils ne l'ont pas montré ce jeudi à la Decathlon-Arena. Animés par la ferveur de tout un stade (voir plus bas), les Dogues ont réalisé un match référence. En avance sur tous les duels, plus précis, plus dangereux, ils se sont donné les moyens de croire en un exploit. Calmes, loin de toute nervosité, les Dogues ont réalisé le match qu'ils devaient faire. Appliqués, sûrs de leur force, ils ont constamment mis en danger des Villans bien décevants. Avec un axe fort, composé de Diakité et Yoro, mais aussi un front offensif toujours remuant et sans jamais rechigner à la tâche défensive, Lille a brillé. A l'image d'un Benjamin André énormissime, plein de coeur et infatigable, les Lillois ont tout donné dans cette bataille qu'ils auraient certainement dû remporter au regard de la qualité de leur double confrontation. Mention spéciale pour Chevalier, auteur d'arrêts décisifs en prolongations. Il sort le tir au but de Bailey, répondant à Emiliano Martinez, qui s'est encore fait des amis ce jeudi. Pas suffisant pour emmener les Dogues en demis.
2. Yazici a parfaitement rempli son rôle
Préféré notamment à un changement dans l'animation qui aurait pu profiter à Angel Gomes, Yusuf Yazici a rendu à Paulo Fonseca la confiance qu'il lui avait accordée. Auteur d'une belle entrée en jeu jeudi dernier à Birmingham, le Turc n'a pas mis longtemps avant d'enflammer la Decathlon Arena. Précieux dans son rôle de protecteur des demi-espaces (les fameux half spaces) côté droit, il est sorti de sa boîte pour convertir un superbe renversement de Leny Yoro et une passe sublime de Gudmunsson vers le deuxième poteau (1-0, 16e). Un but qui a remis les deux équipes à hauteur au cumul des deux matchs.
3. L'atmosphère à la Decathlon Arena - Stade Pierre-Mauroy
Après avoir pris rendez-vous avec l'histoire en se qualifiant pour la première fois pour les quarts de finale d'une compétition européenne, le LOSC se savait attendu. Et les Dogues ont été parfaitement reçus dans leur antre de Pierre-Mauroy. A domicile, les Lillois ont réservé un accueil exceptionnel, à la hauteur de l'enjeu de la rencontre, à leurs héros. Suivant le rythme du virage Est, l'ensemble du stade s'est mis au diapason, sautant et chantant au rythme des ultras. Une ambiance des très grands soirs à Pierre-Mauroy. Pas récompensée par la qualification des Villans. La communion après la rencontre était à la hauteur de l'engagement des Dogues.
Les Flops d'Aston Villa - LOSC
4. Matty Cash en grande difficulté... jusqu'à l'éclaircie
L'un des maillons faibles des Villans. De retour de blessure et aligné d'entrée par Unai Emery, l'international polonais n'a pas apporté grand chose, si ce n'est une frappe dans le petit filet de Chevalier (56e) et une frappe forte (82e). Défensivement, il a vécu une rencontre difficile, souvent battu au duel par l'agressivité de Gudmundsson. Sur le but du 2-0 (André, 68e), il saute dans le vide, laissant l'espace dans son dos libre pour le capitaine des Dogues. Unai Emery l'avait identifié, ce couloir droit était l'un des points faibles des Villans. Cela s'est confirmé.
Ironiquement, c'est lui qui profite de l'erreur d'appréciation entre Bentaleb et Chevalier pour remettre les deux équipes à hauteur au cumul des deux matchs (2-1, 87e). Un but ô combien important pour les visiteurs. Il aurait pu coûter un penalty avec un arbitrage moins clément (114e).
5. Le match des Villans
Pourtant en position de force après leur courte mais précieuse victoire à l'aller (2-1), les Villans avaient tout en main pour arriver l'esprit un peu plus tranquille à Lille. Les hommes d'Unai Emery l'auront été beaucoup trop. Bousculés dans l'engagement, dans l'intensité et le rythme imposé par leurs adversaires du soir, les Claret & Blue ont déçu. Grandement. A l'image de cette statistique symbolique : aucun expected goal (xG) amassé en première période. Logique : aucun tir n'a été tenté par les joueurs de Birimingham. Gênés par le pressing haut et intense de la bande à Paulo Fonseca, les Villans ont clairement eu du mal face aux Lillois galvanisés par leurs supporters. Leurs premières 90 minutes sont extrêmement décevantes.
6. Youri Tielemans pas dans un grand soir, McGinn non plus
Si Aston Villa a tant peiné, c'est principalement parce que deux de leurs éléments forts ont été mis en difficulté. Bousculé par le pressing adverse, Youri Tielemans a manqué de rythme. Le Belge, si important lors du succès en cours de semaine face à Arsenal (2-0) n'a jamais vraiment trouvé la clé ce jeudi. Régulièrement à contre-temps, il ne suit pas Benjamin André sur le corner du but du 2-0 (68e).
Aligné côté droit, John McGinn n'a, lui non plus, pas réussi son match. Coupable de passes manquées (32e, 71e), il n'a apporté toute son énergie et sa puissance dans une rencontre où les Villans auront manqué à peu près tout ce qu'ils auront tenté. Il est remplacé par Duran (80e).
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Formé au Stade Lavallois et passé par l'Olympique Lyonnais, Oumar Solet a rejoint, en 2020, l'ambitieux Red Bull Salzbourg. Pilier de la défense du champion d'Autriche, il s'est confié en exclusivité pour 90min. Il évoque son parcours, ses rêves de grand club, de football international et l'Euro 2024, où l'équipe de France croisera le fer avec son pays d'adoption, l'Autriche.
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