Luis Fernandez vole au secours de Mauricio Pochettino
Par Quentin Gesp
Ancien de la maison Paris Saint-Germain, Luis Fernandez a volé au secours de Mauricio Pochettino ce jeudi sur RMC. Le consultant a notamment défendu l'amour que porte le manager argentin au club de la capitale.
A quelques heures de Paris Saint-Germain - Real Madrid, l'heure est visiblement à l'union sacrée. Alors que le manager argentin du club de la capitale est vivement critiqué par les suiveurs des Rouge et Bleu, Luis Fernandez a pris le contre-pied ce jeudi.
Invité de l'émission Rothen Régale sur RMC, le consultant passé par la maison rouge et bleue à la fois en tant que joueur et en tant qu'entraîneur, a défendu Mauricio Pochettino face aux nombreuses critiques dont il fait l'objet.
"Je connais l’homme et le personnage. On lui fait énormément de reproches comme le fait de ne pas s’exprimer en français. C’est son côté professionnel. Il veut se faire comprendre en anglais ou en espagnol. Je connais la fonction d’entraîneur au PSG, tu es observé et regardé, on t’aime ou on ne t’apprécie pas. La fonction est compliquée.
Sous l’ère qatarie, il y a eu beaucoup d’entraîneurs. Il faut être calme et tranquille. On n’est pas avec Pochettino au quotidien. Par exemple, on ne sait pas comment il est lors de ses causeries", a-t-il lâché, remonté face aux critiques parfois trop dures à son goût.
Une animation à trouver
Alors qu'il a été son entraîneur au Paris Saint-Germain, Luis Fernandez voit en Mauricio Pochettino de vraies qualités dans le management, comme il l'a expliqué.
"J’ai confiance en Pochettino. Il faut qu’il essaie de trouver la bonne animation. (...) J’ai envie que Pochettino réussisse parce que je l’ai eu comme joueur, et ce club il l’a dans le cœur. Il n’a pas besoin de le montrer ou de faire du cinéma", a poursuivi l'ancien joueur de l'équipe de France.
"Il paraît tranquille et calme. Moi je lui ai donné le brassard parce qu’il avait du caractère et de la personnalité, il en imposait sur le terrain et dans le vestiaire. Aujourd’hui il ne veut pas en faire de trop, il ne veut pas se mettre en avant. Demain, s’il se qualifie face au Real Madrid en huitièmes, s’il amène le PSG en finale, s’il gagne la Ligue des champions, tout le monde se taira. Un entraîneur est jugé sur ses résultats. Pour le PSG, c’est la Ligue des champions." Reste à prouver sur le terrain désormais qu'il est l'homme de la situation.