Manchester City - Borussia Dortmund (2-1) : Les 5 leçons à retenir du succès des Citizens

Manchester City s'est imposé contre le Borussia Dortmund (2-1) lors de leur match aller des quarts de finale de la Ligue des Champions. Le BvB s'est montré incisif au début de chaque mi-temps, sans pouvoir compter sur un étincelant Erling Haaland. Mais Manchester City, c'est un cran au-dessus.

1. Manchester City a dominé la rencontre

Le score final (2-1) ne reflète pas la physionomie du match. Ce mardi, les Cityzens étaient clairement supérieurs aux Allemands. Si les 15 premières minutes de chaque mi-temps ont été à l'avantage des plus incisifs joueurs du Borussia, ceux de Manchester City ont dominé l'heure restante.

Techniquement, physiquement, collectivement, il y avait plus de maîtrise côté Bleus. Plus d'occasions, aussi, avec notamment des Foden, De Bruyne ou encore Gundogan qui se sont mis en situation de faire le break.

Jude Bellingham aurait pu (dû, on en reparle un peu plus tard) ouvrir le score, Erling Haaland aurait dû (on va en reparler aussi) remettre les deux équipes à égalité. Marco Reus (83e) l'a finalement fait, mais les hommes de Pep Guardiola sont juste globalement plus solides cette saison et Phil Foden (90e) a finalement offert la victoire aux siens.

2. La VAR n'a pas suffi

Malheureusement, oui, l'arbitrage est un point majeur à retenir de cette rencontre. Commençons par le bien, tout de même. Un honteux penalty a été évité grâce à la vidéo. A la 30e minute de jeu, Rodri s'est en effet écroulé, se tenant tête et genou alors qu'à peine touché par Emre Can. Il aura fallu quatre minutes (la VAR quoi), mais M. Hategan est finalement revenu sur sa décision.

Le problème, c'est que la vidéo n'a pas fait son boulot six minutes plus tard. Jude Bellingham est lancé en profondeur, est chipe le ballon à Ederson jute avant qu'il ne dégage. Le portier brésilien tape dans le pied de l'attaquant anglais plutôt que dans le cuir du coup. Et il s'écroule... L'arbitre se fait piéger et siffle une faute du joueur de Dortmund. Pas de VAR. Aberrant...

3. Haaland a été quasi invisible

Sale début de printemps pour le géant norvégien. Critiqué pour son manque d'investissement en sélection, Erling Haaland ne brille pas non-plus en club. Muet dans la défaite contre Francfort le week-end dernier, l'avant-centre a été transparent contre City.

Incapable de se défaire du marquage de la paire Ruben Dias-John Stones, il ne s'est procuré qu'une seule occasion sur l'ensemble de la rencontre. Et quelle occasion ! Seul face à Ederson (47e), il n'a étonnamment pas su tromper le portier adverse. Sa déviation sur le but de Reus est tout de même sublime, bien sûr, le garçon est blindé de talent. Mais il faudra plus pour vaincre City au retour.

4. Gundogan a été phénoménal

Dans la lignée de son exceptionnelle saison 2020-2021, Ilkay Gundogan a livré une nouvelle masterclass ce mardi. Impliqué dans tous les secteurs du jeu, le relayeur allemand a dominé de la tête et des épaules l'entre-jeu.

A la première relance, c'était un régal. Dans la construction, il a toujours su faire des différences. Et puis il est autant impliqué défensivement, pour récupérer des ballons, qu'offensivement, au terme des actions. Il est d'ailleurs passeur décisif sur le but de la victoire.

5. Rien n'est joué

Ce quart de finale paraissait un poil déséquilibré et beaucoup imaginaient Manchester City plier les choses à domicile, au match aller. Mais il n'en est rien.

Sur ses temps forts, le BvB s'est montré capable de bouger les Cityzens. La série de 7 clean sheets consécutive des Anglais a pris fin. Et ce petit ut à l'extérieur améliore grandement les chances de Dortmund pour le retour.

Après, Manchester mérite globalement sa victoire et semble un cran au-dessus, à tout point de vue. Il faudra donc, tout de même, un Borussia de gala dans une semaine, et surtout un Haaland exceptionnel.