MERCATO : Le Stade Rennais ferme la porte à Eduardo Camavinga
Par Morgan Piot
Le milieu de terrain français du Stade Rennais a fait son choix entre le PSG, le Real Madrid et la Juventus. François Pinault pose son veto à un départ à l'intersaison.
Quid de l'avenir de la jeune sensation de la Ligue 1, prisée par les plus grandes formations européennes et qui devrait probablement s'envoler pour un nouveau championnat à l'horizon... 2021. Si Eduardo Camavinga a évidemment fait son choix concernant sa future destination, le Stade Rennais n'entend pas faciliter le départ de son jeune protégé dès cet été. Il va falloir encore patienter.
Le Real Madrid en ligne de mire
Si les Madrilènes gardent un œil attentif à la situation de Paul Pogba, à l'approche du mercato estival, la priorité absolue est dirigée tout droit vers ce jeune milieu de terrain polyvalent, auteur d'un but et de quatre passes décisives cette saison. Logiquement récompensé par une prolongation jusqu'en 2022, celui qui touche environ 90.000 euros par mois sous les couleurs de Rennes aurait déjà pris une grande décision concernant son avenir.
Selon les dernières informations d'AS en Espagne, Eduardo Camavinga privilégie un départ chez les Merengue à terme. Un choix à priori logique sur le papier qui devrait cependant être retardé à minima pendant un an.
Rennes s'oppose dans un premier temps
À en croire toujours les dernières indiscrétions de la presse espagnole, François Pinault a posé un veto à un transfert dès cet été.
Cette décision fait suite à une logique et une ligne directrice imposées par le club depuis plusieurs années maintenant, afin de permettre à de jeunes talents de confirmer au plus haut niveau dans un premier temps avant de s'envoler vers d'autres cieux. De son côté, le Real Madrid ne serait pas pressé par les événements alors qu'un dégraissage d'une bonne partie de l'effectif est nécessaire avant de faire de la place aux nouveaux entrants.
Et si tout n'est pas encore arrêté à l'approche de la prochaine fenêtre des transferts, les Madrilènes pourraient passer, selon les liquidités disponibles, à l'offensive cet été. Un montant de 50 millions d'euros est évoqué par la presse ibérique. Une somme qui devrait par ailleurs inévitablement gonfler dans les prochaines semaines compte-tenu de la concurrence sur ce dossier.