MERCATO : Une ancienne gloire d'Arsenal critique le recrutement d'Odegaard
Par Alexandre Roux
Pour Tony Adams, l'effectif des Gunners avait besoin de bien d'autres choses qu'un nouvel offensif dans ses rangs...
Tony Adams dit aujourd'hui ce que tout le monde voit depuis longtemps, sauf les dirigeants d'Arsenal. L'effectif des Gunners présente un net déséquilibre. Le secteur défensif est très peu profond, en plus d'être peu clinquant.
"On avait pas besoin d'Odegaard. "
- Tony Adams
Tout l'inverse du milieu et surtout de l'attaque. Pour autant cet hiver, un nouvel élément offensif, en la personne de Martin Odegaard, a été ajouté. Du coup, la légende d'Arsenal ne comprend pas.
"On peut dire que l'on avait pas besoin de Martin Odegaard. J'étais aussi ennuyé lorsque nous avions acheté Pépé et Willian alors que deux gars (Emile Smith Rowe et Bukayo Saka) faisaient leur entrée dans l'équipe. Il y a d'autres zones sur lesquelles recruter. Il y a des trous dans l'équipe, nous voyons la fragilité de la défense. C'est la partie faible de notre équipe.
Et Lacazette dans tout ça ?
L'ancien défenseur central anglais a joué près de 700 matchs pour l'arrière-garde d'Arsenal, dans les années 80 et 90. Forcément, voir la faiblesse de ce secteur aujourd'hui à l'Emirates lui fait tout particulièrement s'arracher les cheveux.
Surtout qu'il a été formé à Arsenal, tout comme Emil Smith-Rowe et Bukayo Saka, qu'il voit désormais en concurrence avec des joueurs recruter ou payer à prix d'or..
"Je ne critique pas le joueur du Real Madrid, mais je pense à Saka et Rowe, qui ont réussi à s'imposer dans la première équipe, malgré la présence de Willian et Pépé. Maintenant, ils devront se battre avec Martin en plus, pour une place de titulaire. En tant que directeur d'Arsenal, vous n'auriez pas dû recruter Odegaard."
Bon, Mikel Arteta a fait un peu mentir Adams ce week-end puisque Saka, Rowe et Odegaard étaient titulaires lors de la victoires contre Leeds (4-2).
Les trois hommes peuvent clairement cohabiter. Reste à voir si l'Espagnol reproduira ce schéma, se passant donc de l'Ivoirien à 80 millions d'euros, du Brésilien au salaire mirobolant, et accessoirement d'Alexandre Lacazette, grand perdant de cette histoire...