Nice - OM : Mandanda revient "choqué" sur les débordements

Steve Mandanda a été titularisé contre l'OGC Nice ce dimanche.
Steve Mandanda a été titularisé contre l'OGC Nice ce dimanche. / Octavio Passos/Getty Images
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Interrogé après les incidents survenus pendant Nice-OM dimanche soir, Steve Mandanda a défendu le choix de ses coéquipiers de ne pas reprendre le match dans un stade non sécurisé.

Ce sont des débordements qui font couler beaucoup d'encore, que ce soit en France ou dans la presse européenne. Ce dimanche soir, des incidents ont eu lieu lors de Nice-Marseille (1-0, interrompu à la 75e minute) pour le compte de la 3e journée avec à clé, un envahissement de terrain des ultras de l'OGC Nice.

Dans une courte vidéo publiée sur le site de l'OM, Steve Mandanda a réagi aux incidents survenus lors de ce derby qui a tourné au vinaigre et à la décision des Marseillais de ne pas revenir sur le terrain ce dimanche soir.

"On est choqués par ce qu'il s'est passé"

"On est très clairement choqués par ce qu'il s'est passé, confie le gardien olympien. Que les supporters puissent entrer comme ça sur le terrain, c'est inadmissible. Il y a eu déjà pas mal de choses au début, beaucoup de jets de bouteilles. Déjà à Montpellier, Valentin (Rongier)a été touché. Aujourd'hui, moi j'ai été souvent visé dès le début du match, ensuite c'est arrivé sur Dimitri (Payet). C'est ce que j'ai dit au délégué : pour nous, joueurs, il n'y avait plus de sécurité".

Le vétéran de l'OM est allé plus loin concernant le problème de sécurité à l'Allianz Riviera. "On s'est retrouvé en danger parce que pas mal de nos joueurs ont été visés et touchés, poursuit-il. Quand on voit qu'il y a entre 500 et 1000 supporters qui entrent sur le terrain pour nous agresser, c'est quelque chose qu'on ne peut pas tolérer. Pour toutes ces raisons, on ne peut pas retourner sur le terrain."

"On ne se sentait pas en sécurité"

Le gardien phocéen a également pointé du doigt un désaccord entre les services de police et les arbitres du match.

"Les arbitres étaient d'accord avec nous parce qu'ils estimaient que la sécurité n'y était pas. Le délégué a répondu qu'après discussion avec le préfet et les services de police, ils estimaient que c'était possible. Je leur ai dit qu'ils n'ont pas vécu ce qu'on a vécu sur le terrain et le préfet n'était pas là pour voir ce qui nous est arrivé. Notre sécurité, c'est le plus important, mais on ne se sentait pas en sécurité."

Le derby de la honte.