Niko Kovac : "On a aussi gagné contre le racisme"

L'AS Monaco de Niko Kovac s'est imposé contre le Sparta Prague (2-0) ce mardi.
L'AS Monaco de Niko Kovac s'est imposé contre le Sparta Prague (2-0) ce mardi. / Juan Manuel Serrano Arce/Getty Images
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Après la victoire de l'AS Monaco sur la pelouse du Sparta Prague (2-0), ce mardi, au 3e tour préliminaire aller de la Ligue des Champions, l'entraîneur monégasque Niko Kovac a surtout tenu à déplorer les incidents racistes dans le stade qui ont terni la rencontre.


Ce mardi soir, l'AS Monaco a pris une grosse option sur la qualification en barrages de la Ligue des Champions grâce à son succès sur le terrain du Sparta Prague (2-0), match aller du 3ème tour préliminaire de la C1.

Tchouaméni marche sur l'eau

Tout n'a pas été rose malheureusement pour les Monégasques. Si Aurélien Tchouaméni (21 ans) a encore éclaboussé une rencontre de son talent, inscrivant notamment le premier but de cette rencontre de la tête, le milieu de terrain français a été la cible de cris de singe venant des travées du stade Letná.

"Difficile d'essayer de comprendre l'incompréhensible"

En conférence de presse d'après-match, Niko Kovac, l'entraîneur du club du Rocher, n'a pas caché sa déception après cet énième épisode raciste.

"On a gagné ce match mais le plus important s'est passé juste après notre premier but (après l'ouverture du score d'Aurélien Tchouaméni, ce qui a brièvement stoppé la partie). Et aussi à la fin du match ! Nous sommes tous très tristes et dégoûtés que cela continue au XXIe siècle. Mais un terrain de football fait partie du monde. Il peut donc y avoir ce type d'attitudes qui doivent s'arrêter, car le football est une façon de construire des ponts", a déclaré Kovac.

Le technicien s'est dit fier du caractère montré par ses ouailles face à ces supporters au comportement honteux : "Je suis très fier de mes joueurs parce qu'on a montré une bonne réaction. Certains d'entre eux sont très en colère. Je leur ai dit que je comprenais leur désarroi mais qu'on était ici pour jouer au football. Je sais que ça fait mal, que c'est très difficile d'essayer de comprendre l'incompréhensible. Mais on a continué. On a gagné le match. On a aussi gagné contre le racisme."