OM : Eyraud s'estime "victime d'un délit de faciès"
Avant d'être démis de ses fonctions de président de l'OM par Frank McCourt, Jacques-Henri Eyraud avait accordé un dernier entretien au magazine So Foot. L'occasion pour le décrié dirigeant de défendre sa politique sportive et son bilan.
Après des semaines de contestation, et de bashing sur les réseaux sociaux, les supporters de l'Olympique de Marseille ont enfin été entendus vendredi dernier, lorsque Frank McCourt a décidé d'évincer son bras droit et président, Jacques-Henri Eyraud, remplacé par Pablo Longoria.
Finies les déclarations polémiques entre l'affaire de la "tisane" ou "l'OM des magouilles", mais également exit le projet "Agora OM" voué à redéfinir les "bases du supportérisme". Eyraud est mort avec ses idées, et une étiquette trop "parisienne".
Avant de céder sa place, l'ancien patron de l'OM avait d'ailleurs accordé une interview au magazine So Foot. L'occasion pour répondre à ses détracteurs.
Eyraud, le mal aimé ?
"Peut-être que j’ai été victime d’un délit de faciès. Stéphane Tapie m’a dit récemment qu’avec moi, ça ne pouvait pas coller, car je ne disais pas 'J’m’en bats les couilles'. Je pensais que l’on aurait un débat un peu plus élevé", a notamment regretté celui qui avait pris ses fonctions à l'automne 2016. Des propos affirmés, qui risquent une nouvelle fois de déplaire.
Eyraud payera entre autres son image arrogante, son bilan, son désamour pour les supporters et l'absence de remise en question, démontrée après les incidents à la Commanderie le 30 janvier dernier.
Dans So Foot, le nouveau membre du conseil de surveillance de l'OM a tout de même exprimé un regret. "Si vous me demandez si l'on aurait dû choisir un autre nom que Champions Project, la réponse est 'oui'."
Quoi qu'il arrive pour le bien de l'OM, comme de l'ex-président, le divorce a été entamé. Et c'était sûrement la meilleure décision...