OM : L'éloge de Sampaoli à Luis Henrique
Par Alexandre Roux
L'entrée du jeune Brésilien contre Strasbourg, ce vendredi soir, a plus que convaincu son entraîneur, qui voit en lui un très beau potentiel.
Ce n'était pas gagné. Depuis son arrivée à l'Olympique de Marseille cet été, Luis Henrique n'a convaincu personne. Jamais ses performances n'ont été au niveau de son prétendu potentiel et les fans se sont posés bien des questions.
Mais, sous Jorge Sampaoli, il semble revivre ou en tout cas, l'acclimatation prend meilleure forme. Sa belle entrée contre Strasbourg ce vendredi le démontre. Et son coach l'a relevé en conférence de presse d'après-match.
"Il participe beaucoup, à chaque fois qu'il est entré en jeu, il a été décisif. Dans le système actuel, ses entrées à gauche créent un déséquilibre défensif parce que quand on sort un latéral pur pour faire entre un pur offensif, ça nécessite un latéral derrière lui. Mais ce soir, il a apporté et avec le temps il pourra montrer tout son potentiel. Il le fait déjà. Il est très jeune, c'est un joueur qui apporte quelque chose face aux défenses adverses."
Luis Henrique : "Une position moins habituelle pour moi"
Depuis la prise de fonction au poste d'entraîneur de Jorge Sampaoli à l'OM, Luis Henrique a joué 311 minutes et délivré 4 passes décisives. Dans le 3-5-2 du technicien argentin, le Brésilien évolue dans un rôle de piston gauche. Un poste qu'il n'apprécie pas forcément, comme il l'expliquait à La Provence il y a deux semaines.
"C'est une position moins habituelle pour moi. Je dois améliorer mon travail défensif, je n'ai pas l'habitude de le faire. Mais si le coach veut me positionner plus haut, j'apprécierai car c'est là où je joue depuis que je suis tout petit. C'est plus confortable pour moi."
Pour autant, il semble libéré, seul dans son couloir. Surtout il est plus souvent entré en cours de match pour dynamiter la rencontre, apporter offensivement après que Marseille ait concédé l'ouverture du score, faire jouer sa vitesse en contre, lorsque les espaces sont plus ouverts. Et ce sont des missions qui semblent parfaitement convenir à son profil.
Si la Ligue 1 décernait des trophées à la mode NBA, ce garçon serait-il élu "meilleur sixième homme de l'année", cette saison ou la suivante ?