OM - PSG : Les déclarations les plus fortes de l'histoire du Classique

  • L'OM et le PSG se retrouvent ce dimanche
  • C'est l'une des rivalités les plus importantes dans l'Hexagone
  • Il y a eu quelques déclarations fortes dans l'histoire de ce Classique
Cet OM - PSG s'annonce encore très bouillant.
Cet OM - PSG s'annonce encore très bouillant. / Anadolu/GettyImages
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Ce Classique s'est imposé comme l'un des rendez-vous à ne pas manquer de la Ligue 1. Depuis de longues années déjà, les matches entre l'OM et le PSG sont au centre de toutes les attentions. Et on a eu le droit à quelques déclarations mythiques autour de cette rencontre toujours aussi attendue.


1. Artur Jorge lance les hostilités (1992)

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Artur Jorge lance ce Classique 1992 de manière hostile. / JACQUES DEMARTHON/GettyImages

On va retrouver de nombreuses déclarations concernant ce Classique de décembre 1992. Et c'est Artur Jorge qui lance les hostilités avant la rencontre. L'entraîneur parisien se montre unanime quant au résultat de cette affiche tant attendue :

"Je ne sais pas comment l'OM va jouer, mais on va leur marcher dessus. L'OM va vivre l'enfer". Pourtant, le PSG s'inclinera lors de cette rencontre. Il n'en fallait pas plus pour faire le bonheur des Olympiens.

2. Raymond Goethals répond à Artur Jorge (1992)

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Raymond Goethals n'a pas manqué de répondre à Artur Jorge, après la victoire des siens. / BORIS HORVAT/GettyImages

Après les déclarations d'Artur Jorge, Raymond Goethals n'attend pas longtemps pour lui répondre, à la suite de la victoire de l'OM (1-0). Le célèbre technicien phocéen reprend les propos de son homologue parisien :

"À Paris, ils avaient dit qu'ils voulaient nous marcher dessus. Pensez donc. Boli, Casoni, Di Meco, on ne leur marche même pas sur les pieds". Une phrase qui restera à jamais dans l'histoire de ce Classique.

3. Bernard Lama s'en prend aux Marseillais (1992)

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Bernard Lama n'épargne pas les joueurs phocéens. / SAMIRA BOUHIN/GettyImages

La haine est féroce entre les joueurs des deux camps. Gardien important dans l'histoire du PSG, Bernard Lama annonce la couleur dès son arrivée en 1992. En décembre, le portier tricolore s'en prend aux joueurs phocéens :

"Les Marseillais sont des voyous et je suis bien placé pour le dire puisque j’en côtoie en Équipe de France. C’est honteux ! Ils donnent l’image de ceux qui les dirigent. Je suis heureux de ne pas être Marseillais."

4. Michel Denisot en remet une couche (1992)

Michel Denisot
Michel Denisot furieux contre l'arbitre de la rencontre. / Xavier Laine/GettyImages

Et après ce fameux match de 1992, plus haché que jamais, ce n'est pas seulement Bernard Lama qui a pris position côté parisien. Président du PSG, Michel Denisot dénonce également le comportement des joueurs phocéens :

"La mentalité des Marseillais était infecte. Si Girard avait oublié ses cartons rouges à la maison, je le pardonne. S'il y a une autre raison, c'est beaucoup plus grave ..."

5. La haine de Marcel Desailly contre le PSG (1993)

Marcel Desailly
Marcel Desailly n'a passé qu'une saison à Marseille. / Pascal Rondeau/GettyImages

Il n'a passé qu'une seule saison sur la Canebière. Pourtant, Marcel Desailly a eu le temps de se faire une place dans les déclarations les plus fortes de l'histoire du Classique. En 1993, le défenseur central phocéen montre les crocs et démontre bien toute la haine entre les deux rivaux :

"Il y avait de la haine contre quatre ou cinq joueurs d'en face qui nous déplaisaient fortement à cause de leurs déclarations, de leurs attitudes... On se disait entre nous : "ceux-là, si on peut leur mettre une gifle..." Les gars avaient carte blanche. Mais je ne vous donnerai pas de noms."

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6. Zinédine Zidane tacle le PSG (1998)

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Zinédine Zidane est né à Marseille. / Stu Forster/GettyImages

Il est l'une des plus grandes légendes du football mondial. Vainqueur du Ballon 1998, Zinédine Zidane a marqué de son empreinte l'histoire de son sport. Même s'il n'a jamais joué à Marseille, l'ex entraîneur du Real Madrid reste très lié à sa ville natale.

Et comme tous les Marseillais, le célèbre milieu offensif se montre très dur envers Paris. La preuve avec cette déclaration de mars 1998 : "Pour moi, Paris n'existe pas. Je jouerai à Paris uniquement pour l'Équipe de France, mais jamais au PSG". Difficile donc de l'imaginer un jour sur le banc de touche du Parc des Princes, malgré de nombreuses rumeurs ces dernières années.

7. Bernard Casoni attend beaucoup de ses joueurs (2000)

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Bernard Casoni annonce la couleur avant le Classique. / FRANCOIS NASCIMBENI/GettyImages

C'est un match qui reste très important pour tous les acteurs des deux écuries. Et Bernard Casoni en a bien conscience ! Débutant sa carrière d'entraîneur à l'OM, le technicien tricolore va disputer son premier Classique en février 2000.

Bernard Casoni attend beaucoup de ses joueurs. Et il ne manque pas de le faire comprendre à son groupe : "S'il faut mourir sur le terrain, on va mourir sur le terrain. Ceux qui passeront au travers n'auront plus rien à faire à Marseille". Il annonce très vite la couleur !

8. Pape Diouf revient sur les polémiques (2005)

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Pape Diouf est l'un des plus grands présidents de l'histoire de l'OM. / BORIS HORVAT/GettyImages

Pour son premier Classique en tant que président de l'OM, Pape Diouf connaît un précieux succès en octobre 2005 (1-0). Pourtant, c'est un autre événement qui est au cœur des débats. Laurent Fournier, entraîneur du PSG, et Jérôme Rothen, milieu du PSG, se plaignent d'une odeur d'ammoniaque dans les vestiaires du Stade Vélodrome.

Il n'en fallait pas plus pour avoir une réponse cash de la part de Pape Diouf : "Je pense qu'on se rend compte du ridicule des déclarations de certains joueurs ou membres du PSG. Un garçon comme Rothen, ce petit télégraphiste, doit se couvrir de ridicule". Une déclaration qui restera à jamais dans les mémoires de cette célèbre affiche.

9. Gabriel Heinze rappelle l'importance de ce match (2003)

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Gabriel Heinze a joué pour les deux clubs. / AFP Contributor/GettyImages

Il fait partie des rares joueurs à avoir porté le maillot des deux clubs rivaux. Gabriel Heinze a donc déjà une place à part dans l'histoire de ce Classique. Il a également eu une déclaration forte, qui lui permet de se faire une place dans cet article.

Évoluant alors au PSG, en novembre 2003, Gabriel Heinze rappelle l'importance de ce match. Et pour lui, le beau jeu n'est pas la priorité durant cette affiche : "Ce sera un match pour l’amour du maillot. Il ne faut pas s’attendre à du beau jeu, ce sera agressif".

10. Bernard Tapie sur son importance dans l'histoire du Classique (2012)

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Bernard Tapie a lancé cette rivalité. / JACQUES DEMARTHON/GettyImages

C'est une rivalité qui a pris de plus en plus d'ampleur à la fin des années 1980. Alors président de l'OM, Bernard Tapie est en quête d'un nouveau rival de taille pour son club, après la baisse de niveau de Bordeaux. Et c'est le PSG qui sera l'heureux élu !

Et depuis, cette rivalité entre l'OM et le PSG n'a cessé de devenir de plus en plus bouillante. Et Bernard Tapie n'a pas manqué de rappeler que cette affiche a pris énormément d'importance grâce à lui, dans L'Équipe Magazine en 2012 : "PSG - OM, c'est moi qui l'ai créé, j'ai tout orchestré !"

Formé au Stade Lavallois et passé par l'Olympique Lyonnais, Oumar Solet a rejoint, en 2020, l'ambitieux Red Bull Salzbourg. Pilier de la défense du champion d'Autriche, il s'est confié en exclusivité pour 90min. Il évoque son parcours, ses rêves de grand club, de football international et l'Euro 2024, où l'équipe de France croisera le fer avec son pays d'adoption, l'Autriche.Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !