Pep Guardiola s'en prend à Wenger en réponse au Fair-play financier

Guardiola et Wenger dos-à-dos
Guardiola et Wenger dos-à-dos / Shaun Botterill/Getty Images
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Après la décision du TAS d'autoriser Manchester City à participer à la prochaine Ligue des Champions, Jürgen Klopp et José Mourinho se sont payés les Citizens et le TAS. Pourtant, en conférence de presse, c'est Arsène Wenger que Guardiola a décidé de tacler.


La sentence est irrévocable, mais la sanction est bien plus légère que celle prévue initialement. En appel, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) est revenu sur sa décision d'infliger 30 millions d'euros d'amende et une interdiction de participation aux deux prochaines Ligue des Champions.

Cette semaine, l'instance est revenue sur sa décision et a revu à la baisse son amende infligée aux Skyblues. Celle-ci s'élève désormais à 10 millions d'euros "seulement". Manchester City pourra également participer aux prochaines Ligue des Champions.

Guardiola se paye Wenger, Manchester United et le FPF

Interrogé à ce sujet en conférence de presse ce mercredi, Pep Guardiola est revenu sur cette décision et en a profité pour glisser un tacle à Arsène Wenger et au fair-play financier.

Grand défenseur du FPF, l'ancien manager des Gunners a été pris pour cible par le coach des Skyblues :

"Arsene Wenger, l'homme qui défend le fair-play financier … mais Arsène, vous savez que Manchester City a été correct dans tout ce qu'il a fait et dépensé beaucoup d’argent pour être ce qu'il est aujourd'hui. Manchester United aussi a beaucoup dépensé pour être ce qu'il est, tous les clubs l'ont fait."

Dans la défense de son club, Guardiola s'est également permis un taquet à Manchester United et ses transferts coûteux.

"Nous avons beaucoup d’argent, mais nous voulions Alexis Sanchez et nous ne pouvions pas nous le permettre. Nous voulions Harry Maguire et nous ne pouvions pas nous le permettre. Nous ne pouvions pas payer comme United avait payé."

Grand perdant dans l'histoire, l'UEFA a encore une fois essuyé un revers après cette décision du TAS qui décrédibilise une nouvelle fois le fair-play financier.