PORTRAIT : Qui est Francesco Farioli, le nouvel entraîneur de l'OGC Nice
Par Guillaume Martin
Francesco Farioli est le nouvel entraîneur de Nice. Peu connu des amateurs de football, focus sur un tacticien italien de 32 ans passionné du ballon rond dont on va entendre parler dans les mois à venir.
1. Entraîneur des gardiens au départ
Gardien de but amateur jusqu'à ses 21 ans, Francesco Farioli démarre tout naturellement sa carrière en tant que coach des gardiens à Benevento. Avant de suivre celui pour qui il vouait une admiration sans faille, Roberto De Zerbi et d'intégrer son staff technique à Sassuolo.
2. Analyse vidéo
Francesco Farioli est un mordu de football. C'est donc tout naturellement qu'il s'est tourné vers l'analyse vidéo pour comprendre le football de manière plus globale que le simple poste de gardien de but. C'est à partir de là que naît son envie d'être coach principal et non plus seulement coach des gardiens de but.
3. Une aventure au Qatar
Francesco Farioli aime prendre des riques et aime apprendre de tous. Dans ce sens, il part dans un pays trés "neuf" au niveau du football, le Qatar, et apprend au contact de Roberto Olabe et d'Inaki Ulloa, travaillant tous les deux pour la prestigieuse Aspire Academy, académie sportive fondée dans le but de repérer et d'aider à développer les athlètes qatariens, tout en leur offrant une éducation secondaire.
4. La Turquie, nouvelle aventure
Francesco Farioli, après son passage en tant qu'entraîneur des gardiens, veut entraîner en tant que coach principal. Il quitte donc son Italie natale pendant l'été 2021-2022 pour s'octroyer un nouveau challenge en ouvrant un nouveau chapitre dans sa carrière. Il devient l'entraîneur adjoint d' Alanyaspor puis l'entraîneur principal de Fatih Karagümrük, club modeste qu'il réussit à emmener jusqu'à la septième place du classement en Süper Lig.
5. Les joueurs comme priorité sur le style de jeu
Footballistiquement proche de De Zerbi, il souhaite que ses joueurs soient protagonistes sur le terrain."Je préfère parler d’attitudes plutôt que de principes de jeu", confiait-il à Onze Mondial. Dans ce sens, il est encore plus "extrémiste" que Roberto De Zerbi car il n'accepte pas que ses joueurs ne pressentent pas l'adversaire alors que son compatriote est plus souple.
Sur ce point, il se rapproche plus d'un Marcelo Bielsa pour qui il ne cache pas son admiration. Il le décrit même comme un "maestro de vie". Il encourage ainsi ses joueurs à faire preuve de courage et à prendre des riques malgré la probabilité d'échouer. Il déclare : "Je ne me fâche jamais quand un joueur rate quelque chose de difficile qu’on a travaillé à l’entraînement, je me fâche s’il n’a pas le courage de retenter ce geste ou cette passe."
6. Un style de jeu malgré tout très fort
Francesco Farioli était en charge de la méthologie de travail et de jeu lors de sa première expérience au sein du club d'Alanyaspor. Au delà des résultats, c'est son style de jeu qui séduit du côté de la Turquie. Le club est la deuxième équipe avec le plus de possession de balle, celle qui récupère le ballon le plus vite et celle avec l'intensité la plus haute.
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