PSG : Les 11 déclarations à retenir de Leonardo lors du #AskLeo

Le directeur sportif du Paris Saint-Germain Leonardo était en live, ce mardi matin à 11h30, pour répondre aux questions des supporters. Via le hashtag #AskLeo lancé sur Twitter, les fans de foot pouvaient poser des questions au Brésilien, lesquelles il a essayé de répondre au plus grand nombre. Alors qu'il fait souvent preuve de langue de bois dans sa communication, l'ancien du Milan AC a répondu à toutes les questions "même les plus dures".

Les 10 déclaration à retenir de Leonardo

1. "On a engagé des discussions pour les prolongations"

On a engagé les discussions sur les prolongations qu'on envisage. Après il y a des pertes économiques pour le club et c'est une situation que l'on doit prendre en compte. On a commencé à parler et on va intensifier les négociations dans les semaines à venir.

Avec Neymar on a commencé à parler mais l'idée de renouveler existent pour beaucoup de joueurs. Avec Draxler c'est un peu différent mais Neymar, Bernat, Mbappé ou Di Maria on veut prolonger oui.

2. "Pour le mercato, on devait saisir les opportunités"

Je préférerai faire le mercato trois mois avant mais si on pense trois mois avant il y avait le confinement, on a eu des problèmes financiers, on ne savait comment on pouvait faire, et même pendant. Pour ce mercato on a du saisir les opportunités, et elles arrivent souvent vers la fin de la période. On avait besoin d'un milieu défensif, d'un latéral droit, d'un attaquant et on a trouvé cela.

3. "Marquinhos est un défenseur central et Danilo Pereira un milieu, ça c'est clair"

Marquinhos est un défenseur central et Danilo Pereira un milieu, même Tuchel il le sait. Mais le coach fait des choix ! Regardez Mascherano, Fabinho, c'est le coach et les joueurs qui ressentent cela. Nous on avait l'idée de prendre un milieu de terrain défensif car pour nous Marquinhos était un défenseur central. C'était le nouveau Thiago Silva, le nouveau capitaine. Après le coach choisit.

4. "Il n'y a pas d'option d'achat dans le prêt de Moise Kean"

Il n'y a pas d'option d'achat dans le prêt de Moise Kean. On aurait été obligé d’avoir un montant énorme. En Angleterre, c'est un peu particulier. On est très content de ce qu'il fait ici. C'est un excellent joueur, que l'on suit depuis un moment, un joueur très puissant !

5. "En interne, on a jamais pensé à remplacer Tuchel"

On a eu une discussion avec Tuchel, on a parlé de la situation. On a pas aimé qu'ils disent publiquement sa vision des choses sur le mercato. Cela a été réglé de façon interne et maintenant la situation est claire pour tout le monde. On discute tout le temps avec lui, c'est obligé.

De temps en temps les discussions sont plus chaudes mais c'est normal. En interne, on a jamais pensé à changer Tuchel. Le rôle d'entraineur du PSG donne envie, donc beaucoup de monde parle. Mais honnêtement, on a jamais cherché à remplacer Tuchel.

La qualification en Ligue des Champions est largement possible. Dans ce groupe, les résultats sont étranges, donc tout est ouvert. Tout peut se passer. Le prochain match sera évidemment primordial mais on va avoir des retours de blessures donc ça sera mieux. Mais bien sur que deux défaites ça pénalise.

6. "On a contacté la sélection brésilienne et française pour Neymar et Mbappé"

On a été en contact avec le Brésil et et la France pour Neymar et Mbappé. Une convocation en équipe nationale, tant qu'elle est officielle, les clubs n'ont pas le droit de dire quoi que ce soit, même en cas de blessures.

Avec le Brésil et la France, on leur a demandé de respecter le temps de convalescence de nos deux joueurs, et maintenant on va décider ce qu'on peut faire quand les joueurs auront terminé cette période de récupération demandée par le club.

On est en accord, les sélections ne prendront pas de risques avec nos joueurs. Après le calendrier est fait de manière infernale. Les joueurs voyagent partout et ensuite en club ils enchainent tous les trois jours.

7. "Avec Cavani et Thiago Silva, c'était le moment de couper"

L'histoire de Cavani et Thiago Silva au club du PSG est extraordinaire. Mais c'était le moment de couper. On a discuté bien sur, on a parlé de nos choix.
Thiago Silva, par exemple, c'est moi qui l'est recruté au Milan AC de Fluminense, j'y ai accordé ma confiance en tant que coach du Milan alors qu'il n'était pas performant.

Je l'ai ensuite fait venir au PSG et il est devenu un des meilleurs défenseurs du monde. On ne peut pas dire que j'ai de mauvaises relations avec lui. Mais c'était peut-être le moment de dire que maintenant il faut faire place à Marquinhos et Kimpembe. Puis avec la crise économique on devait réfléchir à tous les aspects.

8. "Je ne dois pas intervenir dans l'extra-sportif, ce n'est pas mon rôle"

Mon rôle il est sportif. En premier lieu, je dois construire une équipe, gagner des matchs. Les situations extra-sportives, comme avec les ultras, ce n'est pas mon rôle. C'est pour cette raison que je n'ai jamais participé à une réunion avec les ultras parisiens. Moi c'est le terrain. Je suis directeur sportif.

9. "L'avenir sera beau au PSG"

L'avenir sera beau au PSG. Une grande ville a besoin d'un grand stade, de bons joueurs, tout ça on l'a ! Nasser est là, il a de l'ambition, il a envie de bien faire. Il faut se maintenir au haut niveau, car on y est là, on était en finale de la Ligue des Champions l'année dernière.

Si on remporte cette coupe, ça serait unique, ça n'est jamais arrivé au club, de Daniel Hechter à aujourd'hui. Il y a une culture du football à développer à Paris. Tout est présent dans ce club pour réussir. Tout est positif à Paris et la suite sera belle.

10. "Je n'imagine même pas quitter le club"

J'ai un lien émotionnel et historique avec le PSG. J'ai été joueur, j'ai été suspendu 15 mois. Pour moi, par rapport au club, mon sentiment est que l'on doit réaliser quelques chose de grand ici.

Je suis tellement concentré sur ce que je fais, que je n'imagine même pas quitter le club. À part si je suis virer, mais j'ai le sentiment de vouloir réaliser quelque chose de très important. Je vois le même sentiment chez Nasser (Al-Khelaifi).

11. "La ville du foot, ça a toujours été Marseille"