PSG - Manchester United : Un Thomas Tuchel impuissant dédramatise la défaite

Inquiétante, anecdotique ? Cette défaite du PSG pour ses retrouvailles avec la Ligue des Champions et son bourreau de 2019 (1-2), alarme légitimement certains supporters. En interview d'après match au micro de RMC Sport, Tuchel s'est avoué impuissant mais assure qu'il "ne faut pas perdre la tête".

Une défaite sonnant le glas de Tuchel au PSG ? La conclusion est hâtive, mais cette défaite ne risque pas de redorer son blason, dans un contexte où sa position est amplement fragilisée.

De nouveau critiqué par ses choix, ce mardi, lors de l'entrée manquée des Parisiens en Ligue des Champions, le coach allemand a avoué ne pas comprendre cette contre-performance :

"Ce n'était pas possible pour nous aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi, a glissé le coach parisien au micro de RMC Sport au coup de sifflet final. Evidemment on a manqué de rythme et d'intensité, c'est une surprise parce qu'on a bien préparé la rencontre, on a fait des bons matchs avant, mais ce n'était pas le cas ce soir."

Sans explication

Comme impuissant, l'entraîneur parisien n'a pu donner une explication concrète :

"Ce sont les mêmes joueurs qui ont bien joué lors des derniers matchs, pendant beaucoup de semaines et de mois, estime-t-il. Ça arrive qu'on fasse une première période pas assez bonne, c'était difficile pour nous aujourd'hui de trouver l'état d'esprit nécessaire pour la Ligue des champions.

Ensuite ce n'était pas dur de faire une meilleure deuxième période, mais c'était un match trop ouvert pendant la deuxième mi-temps, on n'a pas eu la capacité de contrôler le match et de jouer plus simple, de créer des occasions, d'être plus patient..."

Ne pas dramatiser

Sans s'alarmer, en adoptant un ton tranquille et serein, Tuchel appelle à prendre du recul sur cette prestation :

"Il nous a manqué beaucoup de choses, admet-il. Offensivement, défensivement, comme j'ai dit ce n'était un match digne de notre niveau, pas du tout, dans les phases offensives et défensives, tactiquement, techniquement, mais aussi dans l'intensité, le contre-pressing. Ce n'était pas nous, clairement... Mais ce n'est pas le moment d'être en colère et de perdre la tête, même si on doit être très honnêtes et critiques."

Seules solutions pour laver ce léger affront, se rassurer dès samedi prochain face à Dijon, et le mercredi suivant face à Istanbul Basaksehir, afin de définitivement lancer sa campagne européenne.