PSG - OL (1-2) : Les Tops et les Flops du sacre lyonnais pour la dernière de Jean-Michel Aulas

Ce samedi, le Paris Saint-Germain affrontait l'Olympique Lyonnais dans le cadre de la finale de la Coupe de France. Un match joué à Orléans, devant peu de supporters, et non pas au Stade de France à Saint-Denis comme à son habitude. Malgré tout, le choc entre les deux immenses équipes aura tenu toutes ses promesses. Voici les Tops et les Flops de cette rencontre qui aura tourné en faveur des Gones.

Les Tops :

1. Ada Hegerberg en mode MVP

Énorme. Ada Hegerberg a réalisé une performance magistrale en cette finale de Coupe de France face au tenant du titre, le Paris Saint-Germain. La Norvégienne est en très grande forme depuis son retour. Dès la 12ᵉ minute, cette dernière récupère le ballon avant de déclencher une magnifique frappe qui vient se loger au fond des filets parisiens.

Mieux, quelques minutes plus tard, elle vient conclure une superbe action collective pour permettre aux Lyonnaises de mener 0-2. Sur le front de l’attaque, l’ancienne Ballon d’Or 2018 a posé beaucoup de problèmes à la défense du Paris Saint-Germain. Sans aucun doute, Ada Hegerberg est la MVP de la rencontre.

2. Jean-Michel Aulas, une dernière réussie

En larmes avant la rencontre lors de la présentation des joueuses, le président de l’Olympique Lyonnais est l’un des plus grands vainqueurs de cette finale de Coupe de France. Depuis plusieurs années, Jean-Michel Aulas investit et se bat pour développer le football féminin, notamment à travers son équipe lyonnaise.

Depuis peu, la planète football a appris le départ du président de l’Olympique Lyonnais après de longs et loyaux services à la tête des Gones. Avec Lyon, Jean-Michel Aulas a réussi à créer une véritable dynastie en Europe : 15 championnats de France, 8 Ligue des Champions et donc 10 Coupes de France. Un palmarès affolant pour un président qui a permis au football féminin de grandir au fil du temps.

3. Kheira Hamraoui, au four et au moulin

Leadeuse technique d’un PSG peu inspiré en première période, l’activité de Kheira Hamraoui aura longtemps permis aux Parisiennes de rester dans la rencontre. À la passe, à la frappe ou encore à la récupération, la milieu de terrain était au four et au moulin pour résister à l’armada lyonnaise.

Un match de grande qualité pour la joueuse du Paris Saint-Germain. Elle, qui n’a pas été appelée lors du dernier rassemblement des Bleues. Dans l’entrejeu, Kheira Hamraoui aura rayonné, peu aidée par ses coéquipières au milieu de terrain, à l’image d’une Grace Geyoro bien trop timide pour inquiéter l’OL.

Les Flops :

4. La Fédération Française de Football, en retard sur son temps

Parce que les joueuses méritaient mieux. Dans le cadre de cette finale de Coupe de France entre l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain, l'organisation autour de la rencontre aura été calamiteuse, pour ne pas dire honteuse. Non, le match ne s’est pas déroulé dans des conditions propices pour ce genre d’événement. Habituellement, la finale a lieu au Stade de France devant 80 000 passionnés de ballon rond. Hélas, ce samedi, c’est le Stade de la Source à Orléans qui a été choisi par la Fédération Française de Football.

Un stade très modeste de 6800 places qui n’aura même pas pu accueillir toutes les supportrices des deux équipes. Par comparaison, dimanche, en Angleterre, la finale de la Womens FA Cup entre Chelsea et Manchester United se jouera devant 90.000 personnes à Wembley. Une différence énorme entre un pays qui ne semble toujours pas prendre au sérieux le football féminin et un autre, qui a tout compris.

5. Une décision arbitrale incompréhensible

À la 65ème minute, lors d’une incursion offensive des Parisiennes vers la surface de réparation adverse, Danielle van de Donk réalise un tacle très appuyé pour mettre un terme à l’action. La joueuse de l’Olympique Lyonnais semble faire faute sur Manssita Traoré, son intervention étant mal maîtrisée, et pourtant, l’arbitre ne bronche pas.

Après plusieurs ralentis, les commentateurs sont unanimes, tout comme la rage des Parisiennes sur le terrain : il y avait bien faute sur Manssita Traoré. Le Paris Saint-Germain aurait dû obtenir un deuxième pénalty et avoir la possibilité d’égaliser au score. Une décision étrange de la part de l’arbitre.

6. Le début de match complètement raté des Parisiennes

En une simple vingtaine de minutes, l’Olympique Lyonnais aura profité des largesses défensives parisiennes pour tuer le match ou presque. Si le score est serré au final (1-2), le tableau d’affichage ne montre pas l’énorme domination des Gones. Dès le début de la rencontre, le PSG ne s’est pas montré à la hauteur de l’évènement. Une perte de balle évitable sur l’ouverture du score d’Ada Hegerberg, avant de laisser les Lyonnaises dérouler sur le deuxième but.

Une défense bien trop faible pour espérer inquiéter un OL en quête d’un 10ème sacre en Coupe de France, qui plus est sous les yeux de Jean-Michel Aulas, sur le départ. En attaque, le PSG n’a pas montré grand-chose pour solliciter les gants de Christiane Endler. Malgré les changements survenus très tôt dans la rencontre, les offensives parisiennes n’ont pas été au rendez-vous. Une performance globale décevante, encore plus après un début de match raté.

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