PSG - Strasbourg (4-0) : Les Tops et Flops du limpide succès parisien

Joie et bonheur à Paris lors d'une balade en milieu de semaine contre Strasbourg en Ligue 1.
Joie et bonheur à Paris lors d'une balade en milieu de semaine contre Strasbourg en Ligue 1. / STEPHANE DE SAKUTIN/Getty Images
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Pas de surprise au Parc des Princes, ce mercredi soir, avec le succès du Paris Saint-Germain (4-0) contre Strasbourg. Les Alsaciens, à 11 derrières, n'ont obtenu qu'une seule occasion sur tout le match. Sans forcer, de son côté, le PSG a finalement écrasé son adversaire.


Les Tops

1. Rafinha

Très actif et créatif. Le milieu de terrain formé au Barça a démontré, une nouvelle fois, sa supériorité technique sur le reste de la Ligue 1 ce mercredi soir. Dès les premières minutes du match, il a offert un magnifique enchaînement contrôle orienté, petit pont, frappe pied gauche, mais sans apporter trop de danger.

À la 40ème minute de jeu, nouvelle jolie incursion, seul, avec un double contact pied droit pied gauche, puis une frappe qui a mis un peu plus en difficulté le pas si serein de base Kawashima. Deux nouveaux mouvements ont apporté du danger en seconde période (58e, 68e).

Il est véritablement l'homme qui a déclenché les occasions pour le Paris Saint-Germain, et orchestré chacune des actions dangereuses de son équipe. N'a manqué que la concrétisation, finalement.

2. Timothé Pembélé

En plus, il a marqué ! C'était une soirée pleine pour le très jeune défenseur du PSG. Titularisé à droite, il a pu démontrer tout son potentiel offensif puisque dans un simple duel face à Lionel Carole. Quasiment ailier, en fait face au bloc très bas strasbourgeois, il a beaucoup apporté dans la profondeur. Tactiquement, il a ainsi étiré parfaitement le bloc adverse, provoquant quand il le fallait par ailleurs.

Cerise sur le gâteau, le natif de Beaumont-sur-Oise, comme Presnel Kimpembe, a ouvert son compteur but (18e) en pro. Après une première frappe d'Angel Di Maria, pas forcément bien repoussé par Kawashima, il a été plus prompt pour reprendre la balle et marquer.

3. Mohamed Simakan

Un roc. Courtisé par le Milan AC cet été, qui avait posé 17 millions d'euros sur la table pour le récupérer, le stoppeur strasbourgeois a été décisif pour son équipe. Si Strasbourg n'a pas sombré en première mi-temps, c'est en effet uniquement grâce à lui.

Il a ainsi coupé un 4 contre 3 (27e) grâce à un superbe tacle pour empêcher le but. Puis, une minute après, il a gagné un 1 contre 1 face à Kylian Mbappé, avec autorité (ce qu'il a reproduit deux fois en deuxième mi-temps). Et à la 43e, nouveau sauvetage sur un nouveau tacle, afin d'empêcher Mbappé de se retrouver seul face au but. Impressionnant, tout simplement.


Les Flops

4. Thierry Laurey

Décevant. À sa disposition, le coach de Strasbourg a des fusées nommées Carole et Lala, des guerriers nommés Ajorque et Liénard, du talents balle au pied avec Bellegarde ou Thomasson. Il se présente sur la pelouse de l'ogre PSG en étant 17e de Ligue 1, clairement pas dans la même cour que les Parisiens. Et il met en place un 5-4-1, bloc ultra bas...

Pourquoi si peu d'ambition dans une rencontre où la rouste serait juste logique ? La peur de passer pour un con ? L'espoir d'arracher un nul, voire une victoire sur un contre ? Cette stratégie n'a tenu que 20 minutes, aurait pu exploser en mille morceaux à la mi-temps, sans un héroïque Simakan, et a finalement explosé en mille morceaux, à la fin. Tout ça, pour ça.

5. Eiji Kawashima

Détresse et désarroi dans le regard de Kawashima ce mercredi.
Détresse et désarroi dans le regard de Kawashima ce mercredi. / STEPHANE DE SAKUTIN/Getty Images

Sur la brèche. Tout au long de la rencontre, Strasbourg semblait pouvoir prendre un but à n'importe quel moment, tant son portier ne respirait pas la sérénité. Entre des ballons captés à moitié, des parades peu franches et un placement incertain, le troisième gardien alsacien n'a pas vraiment saisi l'opportunité qui se présentait à lui ce mercredi.

Pas aidé par sa défense, bien sûr, Kawashima a fini par en prendre 4. Difficile de lui incomber les buts, même s'il aurait pu être plus décisif sur deux d'entre-eux. Dommage.

6. Mitchel Bakker

Rare image de Bakker qui s'implique dans le jeu du PSG, en indiquant une zone de la main...
Rare image de Bakker qui s'implique dans le jeu du PSG, en indiquant une zone de la main... / FRANCK FIFE/Getty Images

Aucun Parisien n'a été véritablement mauvais, puisqu'ils n'ont absolument pas été mis en difficulté. Certains ont cependant apporté moins que d'autres au collectif, et le défenseur néerlandais a "excellé" dans cette catégorie là. Quand le ballon lui venait de la droite, il le donnait à son plus proche partenaire à gauche. Et inversement.

Ce n'est pas l'espace devant lui qui a manqué pour autant. Il aurait pu tenter d'apporter un surnombre, créer des décalages balle au pied, surtout qu'il est latéral, à la base. Mais non. En marchant, nonchalant, il n'a jamais cherché plus loin que Dagba, Marquinhos ou Verratti. Pas prêt de bousculer la hiérarchie le garçon.