Rayan Cherki se confie sur sa situation à l'OL

Rayan Cherki veut "franchir les paliers" à l'OL.
Rayan Cherki veut "franchir les paliers" à l'OL. / JEFF PACHOUD/Getty Images
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L'offensif des Gones n'a pas encore un temps de jeu à la hauteur de son talent, mais il s'en accommode et dit devoir franchir encore quelques paliers avant de devenir un élément incontournable à Lyon.


Rudi Garcia est-il trop patient avec Rayan Cherki ? Le dernier joyau du centre de formation rhodanien a intégré l'équipe professionnelle de l'Olympique Lyonnais l'an dernier.

Son temps de jeu est très, très limité en Ligue 1, mais il ne s'en inquiète pas, comme il l'a expliqué ce vendredi en conférence de presse.

"C'est encore une saison d'apprentissage, mais je me sens de mieux en mieux sur un côté. C'est ça qui fait que je vais gratter encore plus de temps de jeu. Quand on est joueur, on a envie de jouer tous les matchs. Mais le football, ce n'est pas comme ça. Il faut gratter ce qu'il y a à gratter."

Très objectif et critique sur sa situation personnelle, Cherki a développé son propos en évoquant tout d'abord le travail qui lui reste à fournir pour aller déloger le trio Karl Toko Ekambi-Memphis Depay-Tino Kadewere.

"Je me mets différents paliers, que j'essaie d'atteindre rapidement. J'ai beaucoup de patience. J'essaie d'apprendre au quotidien avec mes coéquipiers. (...) Je pense que j’ai un peu de talent, mais si je veux devenir un grand, il faut que je bosse plus que tout le monde. C'est quelque chose de très important. Le talent c'est une chose, mais le travail est plus important. C'est ancré en moi. J'aime travailler depuis tout petit."

462 minutes de jeu en 2020-2021

Puis il a conclu avec toute la fougue et l'ambition qui le caractérisent. Son but : prouver, à son coach, à ses détracteurs, qu'il aurait fallu lui donner plus que ses 462 petites minutes de jeu en Ligue 1 sur les 28 premières journées de championnat.

"J’ai besoin de temps de jeu pour pouvoir prouver au coach que moi aussi j’ai ma place. S’il me fait confiance, tant mieux. Quand il me fera confiance, je lui prouverai qu’il aurait dû me faire confiance avant. Je me dis que quand le coach va me donner réellement ma chance, ce sera à moi de lui montrer que je peux apporter quelque chose en plus sur cette fin de saison."

Il ne faut pas oublier que l'international U19 tricolore est de la génération 2003. Il n'a donc que 17 ans à ce jour.

C'est à souligner, dans le sens où ne pas avoir un temps de jeu considérable en Ligue 1 est tout à fait raisonnable et sain même. Mais aussi dans le sens où tenir un tel discours sur soi à cet âge est preuve d'une belle maturité et d'un recul assez impressionnant sur ses performances.