RC Lens : Les graves accusations de supportrices sur des comportements déplacés dans les tribunes de Bollaert
Par Ugo Ferreira
Stupeur à Lens après de terribles accusations. Des supportrices dénoncent avoir été victimes de comportements très accablants au sein des tribunes de Bollaert. Suite à ces révélations, une enquête a été lancée par le club.
C’est dans les colones de La Voix du Nord, que plusieurs supportrices du RC Lens se sont exprimées pour dénoncer des cas d’agressions et de harcèlement sexuel dans les tribunes. Des accusations qu’elles ont aussi publiées sur les réseaux sociaux, afin d’obtenir des soutiens. Cette affaire n’est pas prise à la légère par le club lensois qui a ouvert une enquête.
Les supportrices dénoncent que certains profitent des mouvements de foule pour glisser "des mains baladeuses". D’autres actes plus graves ce sont produit comme c’est le cas d’une jeune femme de 24 ans prise pour cible de chants très déplacés d’hommes dans le car ramenant les supporters de leur déplacement à Paris en avril dernier. Une autre plaignante de 27 ans rapporte avoir été bloquée et agressée par trois hommes alors qu’elle sortait des toilettes lors d’un match auquel elle assistait dans la tribune Trannin, début 2022. Heureusement, un membre de la sécurité est intervenu, mais cette affaire n’est jamais remontée dans les plus hautes instances du club.
Le club lance un appel à témoin
Le club des Sang et Or a ouvert une enquête après avoir reçu les témoignages de plusieurs femmes dénonçant des cas d’agressions et de harcèlement sexuel dans les tribunes ou dans le cadre de déplacement. "C'est une très bonne chose si la parole se libère, même si c'est abrupt pour le club", a répondu la direction du RCL à La Voix du Nord.
Le club du Nord s'indigne de ne jamais avoir eu de remontées de ce type, "sinon nous aurions agi tout de suite."
"Si des personnes ont été victimes de tels agissements, nous les invitons à déposer plainte et à se rapprocher du club. Le message est aussi passé auprès des personnels de sécurité : en cas de signalement en plein match, les personnes doivent être en capacité d'intervenir. S'il y a des victimes, nous serons de leur côté [...] S'il y a un signalement et que les faits sont avérés, ces personnes ne mettront plus les pieds à Bollaert. Il n'y a pas l'ombre d'une place pour des gens comme ça."
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