Real Madrid (2-2) Elche : Les 6 leçons à retenir du match nul à l'arraché des Merengue
Par Thomas Clerbout
Le Real Madrid accueillait Elche dans le cadre de la 22e journée de Liga ce dimanche après-midi. Les Merengue terminent la semaine avec un match nul (2-2) très peu convaincant. Découvrez les 6 leçons à retenir de cette rencontre.
1. Edgard Badia presque infranchissable
Le gardien espagnol a réalisé un match absolument parfait face à Benzema et compagnie. Son festival commence avec une intervention dans les pieds de Vinicius Jr (11e). Vient ensuite sa parade sur la frappe de Benzema à la 33e minute.Le Français s'est retrouvé en face à face mais a buté sur le bras gauche du portier. Enorme parade également sur le coup franc de Kroos qui partait en pleine lucarne à la 48e.
En bref, six arrêts réalisés et des attaquants madrilènes traumatisés. Il n'a rien pu faire sur le penalty de Modric ainsi que sur la tête de Militao. Si les siens repartent avec un point et auraient même pu en prendre trois, c'est en grande partie grâce à lui.
2. Alaba n'y était pas
L'Autrichien montrait déjà quelques signes de fébrilité dans ses interventions et ses relances, mettant notamment Mendy dans de mauvaises postures en première période. Placé trop haut ou revenu trop tard, il est fautif sur le but de Boyé à la 42e minute. Le ballon arrive sur la tête de l'attaquant argentin alors qu'Alaba aurait du être au moins présent physiquement au marquage sur le joueur. Une erreur qui coûte cher et qui a plombé les siens ce samedi après-midi.
3. Lucas Boyé en tueur
L'Argentin a rendu une copie presque parfaite au Santiago Bernabeu. On l'a vu assez remuant, forçant Militao à sortir loin de sa défense pour le marquer individuellement à certains moments du match. Profitant d'un bon centre de son coéquipier côté gauche et de l'erreur de marquage d'Alaba, Lucas Boyé vient inscrire une magnifique tête à bout portant (42e).
Sur la seule occasion qu'il a pu se procurer, il a su être décisif. Son but a permis de faire douter le Real Madrid. Il offre même la passe décisive à Pere Milla à la 76e minute après s'être détaché de Casemiro et Alaba.
4. Benzema sort sur blessure
Malgré quelques beaux gestes techniques et quelques occasions, le Français rend une pâle copie ce samedi. Très en vue en première période, son penalty loupé à la 33e minute a empêché les siens de prendre l'avantage à la demi heure de jeu. Il quitte le terrain à la 56e minute de jeu, visiblement blessé remplacé par Luka Jovic.
Un coup de moins bien dans une saison bien remplie pour le numéro 9 mythique de la Casa Blanca. Et surtout une blessure qui intervient à trois semaines du huitième de finale aller de la Ligue des champions face au PSG.
5. Mendy en grande forme
Mit quelque peu en difficulté par ses coéquipiers à la relance en début de première période, le Français a su faire parler sa qualité de passe pour trouver ses partenaires démarqués. Il a coupe toutes les contre-attaques adverses avec sa vitesse sur le repli le défensif.
Sur un rush à la 43e, il est à quelques centimètres de venir égaliser et de remettre son équipe dans le match.
Offensivement, le latéral a fait mal sur son côté gauche en dédoublant avec Vinicius Jr. L'ancien lyonnais a récupéré six ballons et remporté 80% de ses duels. Un match plein qui mérite d'être souligné malgré la triste performance de son équipe.
6. Le Real a manqué de tranchant
Beaucoup trop d'occasions pour deux buts en toute fin de rencontre. Les Madrilènes ont tirés 23 fois aux cages en ne cadrant que 8 d'entre eux. Un penalty loupé et des arrêts de très grande qualité qui font de cette journée un véritable cauchemar pour Carlo Ancelotti et les siens.
Le penalty de Modric à la 82e minute de jeu redonne espoir aux premiers de la Liga mais sans pour autant réussir à concrétiser. Un éclair de génie de Vinicius en toute fin de rencontre (92e) vient cependant soulager les Madrilènes de la défaite. Le Brésilien se débarrasse de son vis à vis et dépose un centre sur la tête de Militao, qui vient réduire le score à 2-2. Un point très difficilement récolté du au manque de réalisme criant des joueurs de Carlo Ancelotti.