Rennes - PSG (1 - 1) : Les 6 leçons à retenir du nouveau craquage parisien

Neymar et ses coéquipiers n'ont pu faire mieux qu'un nul contre Rennes.
Neymar et ses coéquipiers n'ont pu faire mieux qu'un nul contre Rennes. / FRED TANNEAU/Getty Images
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Dans un match très ouvert, le Stade Rennais et le Paris-Saint-Germain se sont neutralisés (1-1) pour le compte de la 36e journée de Ligue 1. Paris se retrouve à trois points du LOSC et a peut-être dit adieu au titre. Rennes peut toujours rêver d'Europe.


1. Un petit Neymar

Neymar Jr
Neymar a inscrit son huitième but en Ligue 1 cette saison. / Xavier Laine/Getty Images

Aligné en 10 par Mauricio Pochettino, Neymar était chargé d'organiser le jeu face à un milieu rennais très compact.

Le Brésilien n'a pas particulièrement brillé, lui qui était orphelin de Mbappé contre Rennes. Il a trop cherché à faire la différence dans des numéros de soliste qui n'ont rien apporté au jeu.

Le crack de Santos s'est toutefois montré décisif en convertissant le penalty généreusement accordé par Ruddy Buquet aux Parisiens (45e+6). Ni plus ni moins.

2. Le comte Doku

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Jeremy Doku (à droite) a fait des misères aux Parisiens avec sa vitesse. / FRED TANNEAU/Getty Images

Très en jambes actuellement, Jeremy Doku a encore été impressionnant ce dimanche contre le PSG.

La pépite belge a donné le tournis à la défense du PSG par ses prises de vitesse, ses crochets dévastateurs et sa volonté d'aller vers le but de Navas.

C'est lui qui frappe dans la surface parisienne et dont le tir a été dévié par Guirassy dans le cages de Navas, mais le but a été justement refusé pour hors-jeu (29e).

Le feu follet belge a bien failli égaliser au retour des vestiaires en deuxième mi-temps en prenant Kurzawa de vitesse, mais sa frappe était trop écrasée pour inquiéter Navas (47e).

C'est lui encore qui permet aux Rennais de terminer en supériorité numérique. Sur une accélération, le Belge a laissé Kimpembe sur place, l'international français l'a alors taclé mais n'a pas du tout maîtrisé son geste effectué par derrière. L'arbitre n'a pas hésité et sorti le carton rouge (88e). Un véritable poison pour les Parisiens et un régal à regarder jouer.

3. La patte Pep Genesio

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Bruno Genesio a apporté de la sérénité au Stade Rennais. / JEAN-FRANCOIS MONIER/Getty Images

Arrivé en mars en Bretagne, Bruno Genesio a bien relancé le Stade Rennais notamment dans la course à l'Europe.

Ce dimanche, son système tactique en 4-4-2 a encore bien perturbé l'équipe adverse. Avec Bourigeaud, Ugochukwu, Tait et Doku alignés au milieu, le technicien natif de Lyon a permis aux Bretons d'effectuer des contre-attaques éclairs lors des récupérations.

Depuis qu'il est là, Rennes joue mieux, l'équipe est bien huilée, et les résultats sont positifs.

L'ancien coach de l'OL a apporté son expérience et sa sérénité en Bretagne, c'est indéniable.

4. Ugochukwu, une première titularisation réussie

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Lesley Ugochukwu s'est montré à l'aise contre Paris. / FRED TANNEAU/Getty Images

Il n'a que 17 ans, mais contre Paris cela ne s'est pas vu. Le Stade Rennais a lancé sa pépite Lesley Ugochukwu dans le grand bain en le titularisant pour la première fois de sa jeune carrière.

Le natif de Rennes a réussi 92% de ses passes (27) , perdu seulement 3 ballons et surtout gagné 5 de ses 6 duels disputés.

Aux côtés de Tait, également auteur d'un gros match, Ugochukwu a rendu une copie très propre et affiché une insolente sérénité. Après Camavinga,
Ugochukwu ?

5. Draxler pas loin du but de l'année

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Julian Draxler a réussi un très bel enchaînement contre Rennes. / FRED TANNEAU/Getty Images

Aligné aux côtés de Neymar et Di Maria, l'Allemand a encore prouvé le joueur exceptionnel qu'il peut être sur certaines séquences.

Trouvé dans la profondeur par Neymar, Draxler contrôlait le ballon, enchainait deux jongles pour ensuite réaliser une reprise de volée en pivot du gauche qui passait à quelques centimètres du but de Gomis (56e). On était vraiment tout proche du but de l'année !

6. La combativité bretonne

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Serhou Guirassy a égalisé sur corner. / FRED TANNEAU/Getty Images

Menés au score à cause d'un penalty généreusement accordé par Rudy Buquet aux Parisiens, les Bretons n'ont rien lâché et poussé pendant tout le match pour égaliser.

Tait, Guirassy et le flamboyant Doku se sont mis en évidence et illustré la volonté des Rennais de revenir dans le match.

C'est finalement le numéro 9 du Stade Rennais qui a permis aux siens d'égaliser face à un PSG un peu endormi.

Sur un corner, Guirassy s'imposait dans les airs et sa tête frappait la barre de Navas avant de terminer sa course au fond des filets (71e).

Une grosse détente et un but complètement mérité pour les Bretons qui ont dominé Paris toute la seconde mi-temps. Le titre a peut-être échappé aux champions de France ce dimanche.