Shakhtar - Monaco (2-2, 3-2 cumulé) : Les 6 leçons à retenir de la terrible désillusion des Monégasques
Au terme de son match référence cette saison, l'AS Monaco a failli créer l'exploit contre le Shakhtar Donetsk en barrage retour de la Ligue des Champions. Les Monégasques ont mené de deux buts, avant de craquer dans les dernières minutes des prolongations (2-2, 3-2 cumulé). Les hommes de Niko Kovac, reversés en Ligue Europa, pourront s'en mordre les doigts.
1. L'excellente entame de Monaco
Dans un premier quart d'heure largement à leur avantage, les hommes de Niko Kovac sont arrivés le couteau entre les dents après leur défaite 1-0 au match aller.
Badiashile (4e), Caio Henrique (15e) ont allumé les premières mèches, mettant la défense ukrainienne sous pression et permettant aux Monégasques de mettre en place un jeu direct et porté vers l'avant.
2. Le réveil de Ben Yedder
Muet depuis le début de la saison, Wissam Ben Yedder a débloqué son inefficacité devant le but au meilleur des moments, et de quelle manière !
L'international français a tout d'abord suivi une tentative de Volland pour ouvrir le score d'une volée du gauche (18e).
Il a ensuite réussit une nouvelle volée du gauche sur un centre parfait de Caio Henrique pour enfoncer le Chakhtior et permettre aux siens de passer devant (39e).
Le buteur monégasque a en revanche raté l'opportunité de tuer le match sur un piqué du droit qui est passé à côté de la cage de Pyatov (41e). Il a une nouvelle fois raté son duel contre le gardien du Chakhtior qui aurait permis aux siens de prendre le large (64e).
3. Un pressing constant
Avec un pressing serré et des passes en une touche, les Monégasques ont montré leur volonté de dominer leurs adversaires.
Caio Henrique a notamment montré la voie à ses coéquipiers dès la première minute, et le milieu Fofana-Tchouaméni a bien suivi, grattant des ballons et les délivrant en profondeur pour Ben Yedder et Volland.
4. Un Shakhtar à deux visages
Affables et dominés par des Monégasques très entreprenants en première mi-temps, les hommes de Roberto De Zerbi se sont réveillés en seconde.
Sur une incursion d'Alan Patrick dans la surface, Sidibé est revenu de nulle part pour récupérer le ballon et dégager son camp (51e).
Les Ukrainiens ont clairement enclenché la vitesse supérieure à l'heure de jeu par l'intermédiaire de Marlon (58e) et Alan Patrick à nouveau (61e). Les hommes de Niko Kovac ont finalement craqué sur une superbe action collective des locaux.
Marlos, entré à la place de Tetê, a trouvé la solution et marqué facilement à droite de la surface monégasque au bout d'un bel enchaînement de passes courtes au sol venu de la gauche (74e).
5. La maîtrise technique de Golovin
Le maestro de Monaco. Dès qu'il a eu le ballon, le Russe a été capable de le garder et d'obtenir la faute (26e, 47e, 54e). Sifflé par le public ukrainien en raison de l'animosité entre la Russie et l'Ukraine, il a fait beaucoup de bien à son équipe sur son côté gauche.
Sur un coup franc très bien brossé, le Russe a donné un caviar à Badiashile dont la reprise plat du pied a frappé le poteau gauche de Pyatov (38e).
6. Monaco crucifié en prolongations
Alors que les deux équipes se dirigeaient tranquillement vers les tirs au but, le sort n'a finalement pas souri au club de la Principauté alors que l'ASM a livré son match référence cette saison.
Parti en contre sur la gauche, le rapide ailier Mudryk est arrivé devant la surface de l'ASM et vu son centre être dévié par Aguilar pour lober Nübel (114e).
Un contre-son-camp terrible qui permet donc aux Ukrainiens de se qualifier pour les phases de poules de la Ligue des Champions. Les hommes de Niko Kovac auront la Ligue Europa comme consolation.