Sparta Prague - AS Monaco (0-2) : Les 5 leçons à retenir de l'entrée des Monégasques en Ligue des Champions

Les Monégasques ont pris le dessus sur le Sparta Prague.
Les Monégasques ont pris le dessus sur le Sparta Prague. / Juan Manuel Serrano Arce/Getty Images
facebooktwitterreddit

L'AS Monaco a soigné son entrée en Ligue des Champions, ce mardi, en s'imposant aisément à Prague face au Sparta (0-2). Une rencontre marquée par des cris et insultes racistes envers Aurélien Tchouaméni, auteur de l'ouverture du score monégasque.


1. L'éternel fléau du racisme dans les stades

Un incident loin d'être un cas isolé en République Tchèque, où le racisme agit comme un fléau dans les stades.

Suite au but d'Aurélien Tchouaméni, après un corner bien tiré d'Aleksandr Golovin (37'), les supporters du Sparta Prague auraient asséné des cris de singe et insultes racistes.

Un débordement inacceptable, qui a poussé les Monégasques à se ruer vers l'arbitre. Certains des joueurs ont même menacé de sortir du terrain.

2. Adam Hlozek, talent neutralisé

La menace numéro un côté tchèque, ce mardi soir, n'avait que 19 ans. Prodige dont on a pu apprécier l'immense potentiel lors de l'Euro 2020, le jeune international s'est rapidement mis en évidence.

Dans ses dribbles et sa percussion d'abord (2'), puis sur cette tête manquant le cadre de Nübel (28'). La domination monégasque et le capitaine Axel Disasi ont ensuite éteint la pépite, sevrée de ballon.

Meilleur buteur du championnat national la saison dernière, avec 15 buts en seulement 19 matchs, le diamant du Sparta pourrait rapidement voguer vers un plus prestigieux horizon.

3. Le 4-4-2 terne mais efficace de Niko Kovac

Niko Kovac
Victoire tactique de Niko Kovac. / Juan Manuel Serrano Arce/Getty Images

Pourtant adepte du 3-4-3, Niko Kovac a opté pour un 4-4-2 à plat pour neutraliser le Sparta Prague. Un changement de système qui s'est avéré efficace mais peu propice au spectacle.

Si Gelson Martins et Aleksandr Golovin ont brillé sur leurs côtés, ce sont surtout les joueurs à vocation défensive, notamment l'entrejeu Tchouaméni-Fofana et Axel Disasi, qui ont brillé dans ce schéma compact.

À contrario, le duo Ben Yedder - Volland a peiné à combiner sur le front de l'attaque. L'international français est d'ailleurs sorti avant l'heure de jeu, alors que l'Allemand s'est tout de même mis en évidence en doublant le score pour le club de la Principauté (59').

4. Golovin déjà en mode Tsar

Dominé en début de partie, la première éclaircie monégasque est venue de Russie. Auteur d'une belle frappe rasante aux 20 mètres (11') avant de parfaitement servir Gelson Martins (14'), c'est lui qui livre un caviar sur corner à Aurélien Tchouaméni.

Sur son aile gauche, l'international russe a dynamité son couloir avant de laisser sa place à la nouvelle recrue Ismail Jakobs (76'), proche d'inscrire le troisième but sur son premier ballon du match.

5. Une voie dorée pour l'AS Monaco ?

Avec cette convaincante victoire, les coéquipiers de Ben Yedder s'ouvrent, sauf exploit du Sparta Prague au match retour à Louis II, les portes des Barrages.

Un ultime match couperet pour se qualifier en Ligue des Champions, où le club de la Principauté affrontera Genk ou le Shakhtar. Deux adversaires à la portée des hommes de Kovac.