Stade Brestois - OM (1-0) : Les notes de la nouvelle défaite très inquiétante des Phocéens avant le Shakhtar

L'Olympique de Marseille perd encore gros chez le Stade Brestois (0-1). Après soixante minutes insipides, l'OM a eu la chance de voir Brest passer à dix suite à l'exclusion de Steven Mounié. Pour autant, Marseille n'a pas plus dominé cette rencontre et ne mettait aucun danger sur la cage adverse.

C'est même Pierre Lees-Melou qui a offert la victoire aux Bretons dans le final alors que son équipe était en infériorité numérique. Les Phocéens passent neuvièmes et voient leurs adversaires du soir les reléguer à dix points. Avant la réception du Shakhtar Donetsk, l'OM ne se rassure clairement pas.

Les notes des Phocéens

1. Ruben Blanco - 6/10

Ruben Blanco a réalisé une parade énorme face à Mounié dès la 4ème minute de jeu. Le portier ibérique a aussi sauvé l'OM en fin de première période sur un face-à-face avec Pereira Lage.

Blanco a encore sauvé les siens face à Camara à l'heure de jeu. Il ne peut rien faire sur le but.

2. Jonathan Clauss - 3/10

Jonathan Clauss a produit une première période très mitigée avec beaucoup de pertes de balle et de précipitation. L'international français a aussi mal tiré les coups de pied arrêtés en général.

Clauss n'a rien apporté en attaque et n'a pas été mis en difficulté en défense. L'attitude est encore à revoir...

3. Chancel Mbemba - 6/10

Chancel Mbemba ne s'est pas laissé faire sur des duels aériens avec Mounié notamment. L'international congolais a payé les pots cassés de ses coéquipiers en tentant d'apporter de la plus-value dans ses transmissions. Que lui reprocher ?

4. Leonardo Balerdi - 5/10

Leonardo Balerdi a été sérieux face à Mounié même s'il perdait logiquement des duels de la tête face à ce gros gabarit. Le roc argentin a encaissé un carton jaune pour de l'anti-jeu, ce qui est forcément dommageable à la 49ème minute.

Balerdi a encore joué de malice pour obtenir le carton rouge de Steve Mounié. Sur le but Lees-Melou, il se fait éliminer très facilement.

5. Ulisses Garcia - 3/10

Ulisses Garcia a joué en simplicité avec quelques débordements sans réel apport. Défensivement, il n'a pas été surpris en général. Ses centres étaient souvent sans profondeur presque impossibles à exploiter.

Garcia donne le but à Lees-Melou dans le final sur une perte de balle très évitable.

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6. Jean Onana - 5/10

Jean Onana a mis en difficulté l'OM à plusieurs reprises sur des passes beaucoup trop molles ou des contrôles hasardeux. Ensuite, l'international camerounais a pris la mesure de la rencontre avec un jeu de corps intéressant et des interventions.

7. Azzedine Ounahi - 4/10

Azzedine Ounahi a eu quelques situations pour jouer vers l'avant et n'a pas eu la réussite souhaitée. Son rôle était de relayer à ses créatifs et de trouver quelques trajectoires de passes inattendues. On en espérait beaucoup plus surtout au vu de sa CAN.

8. Amine Harit - 2/10

Amine Harit nous a proposé deux versions. L'international marocain était parfois à l'origine de ralentissement du jeu pour pas grand chose puis savait accélérer par séquences dans les trente derniers mètres.

Au duel, Harit perd beaucoup de ballons et son positionnement était beaucoup trop haut pour influer sur le résultat. On se demande bien à quand remonte son dernier bon match...

9. Ismaïla Sarr - 2/10

Ismaïla Sarr n'a joué correctement aucun ballon à sa disposition et se contentait de foncer tout droit dans l'adversaire. C'était à chaque fois téléphoné ou prévisible. On se demande même parfois s'il ne pense pas qu'il affronte la réserve. Match encore raté sans aucune progression alors qu'il joue dans le rôle qu'il connaît.

10. Faris Moumbagna - 5/10

Faris Moumbagna est un poison avec beaucoup d'intelligence dans ce positionnement dos au but et ses appels tranchants. Ses remises étaient intéressantes pour ses coéquipiers et ensuite, personne ne le servait dans de bonnes conditions. Que lui reprocher ?

11. Iliman Ndiaye - 4/10

Iliman Ndiaye a multiplié les pertes de balle en tentant des dribbles compliqués ou lisibles. Dans l'axe du terrain, c'était mieux mais on a vu qu'il était attendu au tournant. L'international sénégalais aurait sûrement dû obtenir un penalty sur une faute de Lees-Melou.

Ndiaye n'a rien apporté du tout en seconde période et est tombé dans l'oubli, comme ses coéquipiers.

De l'AS Cannes jusqu'aux sommets de la Serie A, en passant par l'équipe de France, Sébastien Frey s'est livré au micro d'Elvin de Fazio et de 90min au cours d'un long entretien où il retrace sa carrière, évoque les légendes qu'il côtoyé ou affronté, de Roberto Baggio à Gianluigi Buffon, en passant par Zlatan Ibrahimovic, Francesco Totti ou Alessandro Del Pierro, sans oublier le légendaire Ronaldo.

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