TOP 11 des come-backs les plus mythiques en sélection
Comme Zlatan Ibrahimovic, rappelé en équipe de Suède pour la première fois depuis 2016, de nombreux joueurs de prestige ont connu des passages mouvementés en sélection. Certains ont été sortis de leur retraite internationale, d'autres boudés pendant des périodes plus ou moins longues.
11. Lassana Diarra
Un retour fracassant, c'est le cas de le dire. Dans la lignée de performances de grande qualité avec l'Olympique de Marseille, Lassana Diarra est rappelé en Équipe de France par Didier Deschamps en octobre 2015, cinq ans après sa dernière sélection. Deux ans plus tôt, le milieu de terrain avait pourtant dit : "Les Bleus, c'est fini".
Résultat, "Lass" va surfer sur sa bonne forme et réaliser des matchs de grande qualité contre l'Arménie (4-0), puis l'Allemagne (2-0). Omniprésent en sentinelle, il s'impose déjà comme un cadre des Bleus. Mais une blessure l'empêchera finalement de jouer l'Euro 2016. En son absence, un certain N'Golo Kanté a pointé le bout de son nez.
10. Ricardo Carvalho
En conflit avec l'ancien sélectionneur Paulo Bento, Ricardo Carvalho avait pris ses distances avec l'équipe nationale du Portugal en 2011. Trois ans plus tard, Fernando Santos a convaincu le défenseur, alors brillant à Monaco, de revenir.
Finalement, il goûte de nouveau à la sélection début 2015 et marque même un but contre la Serbie (2-1), son premier depuis huit ans. Il participera à l'Euro 2016 en France et bouclera donc la boucle avec un titre international, à 38 ans.
9. Paul Gascoigne
Le peuple anglais n'oubliera jamais les larmes de Paul Gascoigne après la défaite en demi-finale du Mondial 1990 contre l'Allemagne, aux tirs au but... Le talent britannique va ensuite connaître une suite compliquée, avec une mise à l'écart pendant plusieurs mois. Rappelé juste avant l'Euro 1992, il se blesse finalement avant la compétition.
Après une nouvelle blessure qui le prive d'un come-back, Gascoigne retrouve finalement la sélection anglaise en 1997. Il participe à la qualification pour la Coupe du monde 1998 en France, mais il manquera finalement le tournoi en raison d'un scandale extra-sportif. La poisse...
8. Carlos Tévez
Boudé par le sélectionneur argentin Alejandro Sabella entre 2011 et 2014, malgré des performances réussies avec Manchester City puis la Juventus Turin, Tevez a bien failli ne plus porter le maillot de l'Albiceleste. Mais à son intronisation, Gerardo "Tata" Martino le rappelle.
Adoré des supporters, de ses coéquipiers et grâce à un goût prononcé pour les efforts répétés, l'Apache va rapidement faire l'unanimité, et ce en dépit de l'absence de titres.
7. Ronaldinho
Champion du monde en 2002, puis indiscutable lors du Mondial 2006, Ronaldinho a ensuite eu une période creuse avec le Brésil. Boudé par la Fédération pendant près d'un an et demi, il va même manquer la Coupe du monde 2010, malgré un appel de dernière minute en tant que réserviste.
Après cela, Ronnie sera sur le déclin, mais retrouvera quand même la Seleçao à plusieurs reprises jusqu'en 2013. Malgré tout, l'ancien crack du PSG, du Barça ou du Milan manquera encore une grande compétition : la Coupe des Confédérations gagnée contre l'Espagne (3-0) en juin 2013.
6. Claude Makélélé et Lilian Thuram
Du côté de l'équipe de France, la défaite contre la Grèce (0-1), en quarts de finale de l'Euro 2004 a vraiment laissé des traces. Après cette désillusion, les vétérans Lilian Thuram et Claude Makélé avaient dit stop à la sélection.
Finalement, ils sont revenus pour jouer les cadres et entourer les jeunes Ribéry ou Malouda lors de la Coupe du monde 2006. Le tout avant d'échouer en finale, et de pousser (à tort au vu des résultats) jusqu'à l'Euro 2008. Pour rappel, Thuram demeure le joueur le plus capé en Bleus avec 142 sélections.
5. Lionel Messi
Entre Lionel Messi et la sélection argentine, c'est un peu "Je t'aime, moi non plus". Adulé pour son talent, le phénomène du FC Barcelone n'a jamais réussi à mener sa sélection au sommet, hormis avec un titre aux Jeux olympiques en 2008. Avec la Pulga, l'Albiceleste a régulièrement échoué sur la dernière marche des compétitions.
Trois fois, les Argentins ont perdu en finale de Copa America (2007, 2015, 2016), cela a aussi été le cas avec la finale du Mondial 2014, perdue contre l'Allemagne (0-1 a.p.).
"La sélection, c'est fini pour moi, c'est la quatrième finale que je perds, la troisième de suite", avait notamment déclaré le sextuple Ballon d'Or en 2016, avant de revenir deux mois plus tard sur sa décision. Après l'échec contre la France (3-4) au Mondial russe, Messi a d'ailleurs fait un nouveau break, jusqu'à début 2019...
4. Zlatan Ibrahimovic
Pour le moment, ce come-back n'a rien de mythique. Et pourtant, le retour de Zlatan Ibrahimovic en sélection suédoise, pour la première fois depuis 2016, remet forcément les Scandinaves au centre des discussions. Le Milanais va attirer les médias et donner de la visibilité à son équipe, qui a brillé collectivement en son absence.
"Le retour du dieu", a annoncé Ibra en toute humilité. Les Suédois, un peu sceptiques attendent de voir. En tout cas, s'il joue comme au Milan, l'attaquant fera du bien à sa sélection et pourrait bien obtenir un ticket pour le prochain Euro. Avant de marquer les esprits ?
3. Diego Maradona
Quatre ans après son échec en finale du Mondial 1990 face à l'Allemagne et après 15 mois de suspension pour un contrôle positif à la cocaïne, le dieu argentin revient en sélection avec un seul objectif en tête : la Coupe du Monde 94 aux États-Unis.
Toujours prophète en son pays malgré ses frasques, le dieu Maradona parait ressuscité après une victoire 4-0 contre la Grèce en phase de poules. Quelques jours plus tard, il est controlé positif à l'éphédrine, mettant un terme prématuré à sa carrière internationale.
2. Zinédine Zidane
Comme Makélélé et Thuram, Zidane avait annoncé sa retraite internationale, suite à l'élimination de l'équipe de France en quarts de finale de l'Euro 2004, contre la Grèce (0-1).
Vexé de cet échec, le milieu de terrain avait alors décidé de céder sa place en sélection et de se concentrer sur le Real Madrid. Mais un an plus tard, Raymond Domenech l'a convaincu de retrouver les Bleus, à un an du Mondial 2006 en Allemagne.
Résultat, Zizou a accepté ce retour et conduit, presque seul, la France en finale. Mais voilà, quand le come-back aurait pu être exceptionnel, la finale contre l'Italie a tout gâché.
Puisqu'après avoir ouvert le score d'une panenka, Zidane a répondu aux provocations de Materazzi et mis un coup de tête à son adversaire. Exclu, l'actuel entraîneur merengue a alors vu son équipe perdre... aux tirs aux buts.
1. Pelé
Le plus grand come-back de l'Histoire, c'est incontestable ! Après des succès en Suède 1958, puis au Chili en 1962, Pelé et le Brésil échouent lors du Mondial 1966 en Angleterre. Victime d'un gros traitement de faveur par ses adversaires, le phénomène auriverde prend alors ses distances avec la Seleçao pendant plus de deux ans.
Il revient finalement en sélection, à l'approche de la Coupe du Monde 1970. Et bien lui en a pris, puisque la légende de Santos va briller lors du tournoi au Mexique, et glaner un troisième succès mondial.