Tops & Flops de Burnley - Aston Villa (1-3) : Récital de Moussa Diaby et des Villans
- Aston Villa l'a emporté à Burnley pour le compte de la troisième journée de Premier League
- Les Villans ont été emmenés par un excellent Moussa Diaby
- Les Tops & Flops de la rencontre
Par Quentin Gesp
Tout juste promu en Premier League après une saison 2022/23 étincelante en Championship, Burnley recevait ce dimanche 27 août Aston Villa à Turf Moor pour le compte de la 3ᵉ journée du championnat d'Angleterre.
Les Tops et Flops de ce choc entre Claret and Blue de Premier League qui s'est conclu par une victoire des Villans (3-1).
Les compositions de Burnley - Aston Villa
La composition de Burnley (4-2-3-1)
Trafford - Roberts, Al Dakhil, O'Shea, Delcroix - Berge, Foster - Koleosho, Cullen, Manuel - Amdouni.
Entraîneur : Vincent Kompany.
La composition d'Aston Villa (3-5-2)
Olsen - Konsa, Diego Carlos, Pau Torres - Cash, Douglas Luiz, Kamara, McGinn Digne - Watkins, Diaby.
Entraîneur : Unai Emery.
Les arbitres de Burnley - Aston Villa
La rencontre entre Coventry City et Luton Town a été arbitrée par Michael Salisbury. Ian Hussin et Derek Eaton étaient ses deux assesseurs, chargés de la touche. Darren Bond était chargé de la VAR ce dimanche.
Score à la pause : Burnley 0 - 2 Aston Villa
Les xG à la pause : Burnley 0.05 - 1.67 Aston Villa
Score final : Burnley 1 - 3 Aston Villa
Les xG au coup de sifflet final : Burnley 0.63 - 2.11 Aston Villa
Les TOPS de Burnley - Aston Villa
1. Matty Cash, héros d'un jour
Titularisé dans le couloir droit d'un 3-5-2, Matty Cash n'a pas mis bien longtemps avant de se montrer décisif. Le Polonais, à la finition d'un bon mouvement mené notamment par Ollie Watkins (8ᵉ), s'est même offert un doublé en allant conclure après une immense phase de possession des Villans. Remuant, mais aussi solide dans son couloir, il a parfaitement fêté sa 100ᵉ sous le maillot d'Aston Villa.
2. Moussa Diaby dans tous les bons coups
Aligné dans un rôle différent de celui auquel il était récemment habitué, Moussa Diaby enchaîne les performances de haut niveau. L'international français (10 sélections), dans ce rôle de deuxième attaquant, tournant autour de Watkins, s'impose véritablement au sein de la virevoltante attaque des Villans.
Créatif et inspiré, le numéro 19 a encore fait des dégâts face à Burnley. Lors du premier acte, chacune de ses prises de balle, tranchantes, a fait merveille.
Passeur décisif sur le deuxième but, le joueur formé au Paris Saint-Germain aura eu moins de ballons à se mettre sous la dent lors de la deuxième période. Il est tout de même buteur à l'heure de jeu, après une merveille de transition offensive. Sans conteste l'homme de ce match.
3. Kamara si facile
La science du placement. Le sens de l'anticipation. Boubacar Kamara a été indispensable au plan de jeu redoutable concocté par Unai Emery.
Ultra efficace dans ses interventions, il n'a pas raté grand chose. Un contrôle peut-être. Il a montré un excellent visage, comme l'ensemble de ses partenaires. Facile techniquement, il a livré une nouvelle prestation de classe dans un milieu performant et sur un petit nuage depuis quelque temps désormais.
De quoi attirer l'œil d'un certain Didier Deschamps...
Les FLOPS de Burnley - Aston Villa
4. La première période de Burnley
Très certainement surpris par le 3-5-2 d'Unai Emery au coup d'envoi, Burnley a vécu une première période cauchemardesque. Le bloc médian des Villans, laissant le cuir aux Clarets, pour mieux piquer en transitions rapides, a écœuré les locaux.
Sur le premier but, Trafford anticipe mal sa sortie et fait plonger son équipe. Bousculé dans l'engagement, Burnley a subi, plié et rompu quasiment définitivement. Si l'engagement y était en deuxième période, la facilité déconcertante des Villans à sortir du marquage a rendu la tâche des Clarets quasi impossible.
5. Le cauchemar du duo Berge - Roberts
Connor Roberts se souviendra certainement longtemps de ce match. Le milieu de terrain a vécu un après-midi dans un coin d'enfer. Battu dans l'engagement, mis en difficulté par la vitesse d'exécution des Villans, désappointé par la facilité technique du milieu adverse, il a été constamment à contre-courant, dans le mauvais tempo.
À l'image de son compère Sander Berge, il n'a jamais su élever son niveau de jeu, hormis peut-être le premier quart d'heure du deuxième acte.
6. Zeki Amdouni pas trouvé
L'international suisse a eu du mal à exister dans cette rencontre. Le prodige arrivé cet été prend encore ses marques et s'adapte à un nouveau championnat. Mais sa partition n'aura été que peu aboutie.
Pas servi, pas trouvé et peu aidé par ses partenaires autour de lui, il aura beaucoup couru pour peu de ballons touchés. Une prestation difficile.
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