UEFA : La fin du fair-play financier
Face à l'incapacité de l'UEFA à freiner les dépenses des clubs, le président de l'UEFA Aleksander Ceferin va annoncer de nouvelles règles plus souples concernant le fair-play financier.
Une page se tourne. En 2011 sous la présidence de Michel Platini à l'UEFA, était installé le fair-play financier. L'arrivée de fonds souverains dans des clubs tels que Manchester City et le Paris-Saint-Germain ainsi que l'explosion du prix des joueurs sur le marché incitaient l'instance européenne à mettre en place une sorte de gendarme financier, la DNCG.
La DNCG, le gendarme financer de l'UEFA
Cet organe devait veiller à l'obligation pour les clubs de dépenser ce qu'ils gagnent avec un petit allègement pouvant aller jusqu'à un déficit de 30 millions d'euros.
Pendant une décennie, Manchester City et le PSG ont considéré cette mesure comme un obstacle à leur développement et une protection vis-à-vis des clubs historiques en Europe. Emiratis et Qataris ont d'ailleurs écopé de plusieurs amendes mais sans toutefois être exclus de la Ligue des Champions.
Un système plus permissif pour les investissements
Une époque bientôt révolue comme l'indique le quotidien italien Gazzetta dello Sport, qui précise qu"Aleksander Ceferin, le patron de l'UEFA, annoncera demain une profonde refonte du système. Un nouveau système devrait donc voir le jour, et celui-ci devrait être plus permissif envers les clubs qui veulent investir.
L'UEFA contrôlerait toutefois les transferts et les salaires notamment en cette période de pandémie qui force les clubs à baisser les émoluments des joueurs. Les menaces d'exclusion de la C1 ne seront en tout cas plus d'actualité. Un constat d'échec donc pour la réforme de Michel Platini qui n'aura jamais vraiment su imposer sa loi.
Les dates des nouvelles règles de l'UEFA devraient être connues ce jeudi quand Aleksander Ceferin prendra la parole.