PSG - Aston Villa : Quel est l'état de forme des Villans avant le quart de finale de Ligue des Champions

A l'approche du coup d'envoi du choc de Ligue des Champions entre le Paris Saint-Germain et Aston Villa, les Villans sont à un moment clé de leur saison. Présentation du futur adversaire des Rouge et Bleu par notre correspondant Aston Villa.

Bien que Luis Enrique ait estimé ce mardi en conférence de presse "qu'en football, il n'y a pas de favori", difficile de ne pas placer le Paris Saint-Germain comme un sérieux prétendant à la victoire finale en Ligue des Champions.

Fort de son statut renforcé de champion de France, mais aussi et surtout de ses performances contre Manchester City (4-2) et Liverpool (1-0 au retour, 4-1 après t.a.b.) en Ligue des Champions, le club de la capitale a retrouvé ses lettres de noblesse et se place, selon Opta, comme le deuxième plus gros favori au titre en C1.

C'est donc en pleine confiance que les Parisiens se présenteront ce mercredi sur leur pelouse du Parc des Princes contre un relatif novice de l'exercice, Villa n'ayant plus vu la Ligue des Champions depuis 1983, alors appelée coupe des clubs champions. Mais le palmarès parle en faveur des hommes d'Unai Emery, couronnés en 1982 et avec un statut d'outsider qui les a notamment vu se qualifier pour les huitièmes de finale, sans passer par les barrages.

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Une défense qui redevient conquérante

Si cette saison 2024/25 a été marquée d'une certaine inconstance dans les performances comme les résultats des Villans, le début d'année 2025 a été bien plus convaincant. Avec une verticalité retrouvée, plus de créativité et la fin d'une période délicate, marquée par des blessures, Aston Villa se présente en confiance au Parc des Princes.

C'est simple, les Villans traversent actuellement leur meilleure période de la saison. En confiance, avec des nouveaux arrivants qui ont su s'adapter à vitesse grand V au plan de jeu d'Unai Emery, Villa semble plus sûr de sa force, de ses qualités. Qu'il semble loin le mois de novembre, qui avait vu le club de Birmingham traverser une série noire, enchaînant 8 matchs consécutifs sans victoire toutes compétitions confondues... Depuis, Unai Emery a pleinement repris le contrôle sur la destinée de son club.

En remettant l'accent sur une assise défensive forte, ce qui faisait défaut aux Villans jusqu'à la mi-saison, Villa n'a plus encaissé que deux buts depuis la fin du mois de février (7 matchs). Cela tombe bien, sept, c'est aussi le nombre de victoires consécutives qu'ont connu les hommes d'Unai Emery, leur meilleure série de la saison, dont quatre hors de leurs bases.

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Des retours et un titre dans le viseur

Les retours de blessure ont aussi apporté au manager espagnol une profondeur d'effectif dont il n'avait jamais disposé réellement cette saison. Aux 6 joueurs de moins de 21 ans, dont quatre issus du centre de formation, présents sur le banc contre le Celtic en janvier dernier (4-2), succèdent désormais des joueurs aguerris au plus haut niveau. En témoigne cet important turn-over effectué par Unai Emery contre Nottingham Forest (2-1, 8 changements), tout en s'imposant dans un choc décisif dans la course à l'Europe.

Les présences d'Ollie Watkins en remplaçant de Marcus Rashford, de Marco Asensio en remplaçant de Morgan Rogers, d'Amadou Onana en remplaçant de Boubacar Kamara, d'Axel Disasi en remplaçant de Matty Cash ou d'Ezri Konsa, de Tyron Mings en remplaçant de Pau Torres ou encore d'Ian Maatsen en remplaçant de Lucas Digne témoignent d'une densité d'effectif imposante. Au Parc des Princes, Villa pourrait même retrouver les blessés de longue date Ross Barkley et Leon Bailey.

Comme le symbole d'un alignement des planètes, Villa a retrouvé le dernier carré de la FA Cup, compétition qu'il n'a plus remporté depuis 1957. A la recherche de son premier titre sur la scène nationale depuis 1996, le club de Birmingham rêve de lancer officiellement le règne de son entraîneur espagnol, adulé par l'ensemble des supporters pour son sens de la gagne, son expérience des grands rendez-vous, et ses résultats éblouissants depuis deux ans et demi.

En championnat, Villa reste sur deux victoires contre Brighton (3-0) et Nottingham Forest (2-1), deux concurrents à l'Europe et à la Ligue des Champions, pour revenir se placer à deux points de la quatrième place, synonyme de qualification pour la C1. A sept journées de la fin, Villa a sérieusement rebattu les cartes en championnat et arrive donc à Paris en pleine confiance. A l'image des intenables Marcus Rashford (3 buts, 4 passes décisives) et Marco Asensio (8 buts, 1 passe décisive).

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Le retour à Villa Park, une donnée importante

Bien que la Ligue des Champions n'incarne pas l'objectif premier des Villans, un joli parcours européen est aussi un boost important pour les finances du club et son exposition sur le plan marketing, deux atouts non-négligeables d'un point de vue football-business, cher à Chris Heck, président des opérations business du club. En plus bien sûr de renforcer la compétitivité du club et son attractivité en vue du prochain mercato, où le directeur sportif Monchi devrait se montrer très actif.

D'autant qu'en se hissant aussi loin dans la compétition, Aston Villa a quelques idées derrière la tête. A commencer par celle d'Unai Emery, qui dévoilait que son rêve ultime était de remporter un jour la Ligue des Champions. Sans pression du résultat, avec la volonté, peut-être, de prouver que son parcours parisien méritait une autre fin, Unai Emery s'avance en spécialiste de ce genre de scenario. De quoi faire trembler Paris ?

Une chose est sûre, gagner à Villa Park au retour ne sera pas une mince affaire. Invaincus depuis 15 matchs consécutifs à domicile en Premier League (dernière défaite contre Arsenal, en août 2024), les Villans seront difficile à déboussoler. En Ligue des Champions, ils y ont notamment battu le Bayern Munich (1-0), pour finir avec 4 victoires et un nul entre la phase de ligue et les huitièmes de finale. Paris est prévenu.

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